Place de la Gare

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La Place de la Gare nommée à ses débuts en 1874, place de la Station, a été longtemps un vaste chantier de matériaux à ciel ouvert.
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Ainsi les employés du cadastre, chargés de vérifier les données d'alignement et d'abornement des nouvelles propriétés adjacentes, précisent dans un document daté de 1875 : "''Les distances de ce croquis sont aussi exactes que possible. Les déblais et les remblais que l'on fait dans les terrains empêchent d'opérer convenablement.'' (voir croquis ci-joint, source : Cadastre du Brabant croquis n°35 en date de 1875.)
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[[Fichier:station1875.jpg|400px|thumb|left|Croquis n°35 pour 1875. L'ancien cimetière borde le quart supérieur droit du croquis, un début de rue (actuelle rue Jules Hans) partant jusqu'au mur du clôture du cimetière est dessiné, entre différents terrains achetés par Félicien Hancq (futur emplacement du Nord-Express d'aujourd'hui), les frères Jacqmin (emplacement du Métropole) Albin Dambremé (emplacement du vaste établissement chinois actuel, autrefois le café du Progrès et la pâtisserie Dubois) et Gustave Becq ainsi que Pierre Springal (entrepreneur en construction qui bâtira successivement toutes ces maisons dont l'aspect homogène date de la dernière décennie du XIXème siècle). Ce terrain était anciennement la propriété du Bureau de Bienfaisance qui l'a vendu en lots en avril 1874. Sources : cadastre du Brabant, minutes du notaire Hilaire Gouttier pour 1874.]]
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Par la suite, il faut attendre 1881-82 pour voir se dessiner ce qui s'appelle alors " la rue du chemin de fer " longeant l'axe de la voie ferrée. C'est l'origine de la rue des croix de feu actuelle.
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En 1902, un gigantesque affaissement de la place se produisit, au grand dam des habitants ameutés par le vacarme. Cet incident rappela aux anciens brainois d'alors qu'auparavant, on creusait les terrains sablonneux en vue d'extraire les fameuses pierres de marne, qui servaient aux constructions villageoises. Leurs galeries partaient, dans le cas qui nous occupe, depuis la bosse de la rue fosse au sable en direction du nord-est vers la chaussée Reine Astrid actuelle.
Début des années 1920 : la place était un bourbier en temps de pluie et les voyageurs devaient patauger dans des mares. Un échevin des travaux publics de l'époque fut baptisé "L'Amiral" dans une revue et une chanson "Les Spots d'Braine" parlait de "L'estation avec toutes ses berdouilles".
Début des années 1920 : la place était un bourbier en temps de pluie et les voyageurs devaient patauger dans des mares. Un échevin des travaux publics de l'époque fut baptisé "L'Amiral" dans une revue et une chanson "Les Spots d'Braine" parlait de "L'estation avec toutes ses berdouilles".

Version du 28 mars 2011 à 16:17

Voir aussi : La gare, Rue des Croix du Feu, Avenue Léon Jourez,Rue Jules Hans

La Place de la Gare nommée à ses débuts en 1874, place de la Station, a été longtemps un vaste chantier de matériaux à ciel ouvert. Ainsi les employés du cadastre, chargés de vérifier les données d'alignement et d'abornement des nouvelles propriétés adjacentes, précisent dans un document daté de 1875 : "Les distances de ce croquis sont aussi exactes que possible. Les déblais et les remblais que l'on fait dans les terrains empêchent d'opérer convenablement. (voir croquis ci-joint, source : Cadastre du Brabant croquis n°35 en date de 1875.)

Croquis n°35 pour 1875. L'ancien cimetière borde le quart supérieur droit du croquis, un début de rue (actuelle rue Jules Hans) partant jusqu'au mur du clôture du cimetière est dessiné, entre différents terrains achetés par Félicien Hancq (futur emplacement du Nord-Express d'aujourd'hui), les frères Jacqmin (emplacement du Métropole) Albin Dambremé (emplacement du vaste établissement chinois actuel, autrefois le café du Progrès et la pâtisserie Dubois) et Gustave Becq ainsi que Pierre Springal (entrepreneur en construction qui bâtira successivement toutes ces maisons dont l'aspect homogène date de la dernière décennie du XIXème siècle). Ce terrain était anciennement la propriété du Bureau de Bienfaisance qui l'a vendu en lots en avril 1874. Sources : cadastre du Brabant, minutes du notaire Hilaire Gouttier pour 1874.


Par la suite, il faut attendre 1881-82 pour voir se dessiner ce qui s'appelle alors " la rue du chemin de fer " longeant l'axe de la voie ferrée. C'est l'origine de la rue des croix de feu actuelle.

En 1902, un gigantesque affaissement de la place se produisit, au grand dam des habitants ameutés par le vacarme. Cet incident rappela aux anciens brainois d'alors qu'auparavant, on creusait les terrains sablonneux en vue d'extraire les fameuses pierres de marne, qui servaient aux constructions villageoises. Leurs galeries partaient, dans le cas qui nous occupe, depuis la bosse de la rue fosse au sable en direction du nord-est vers la chaussée Reine Astrid actuelle.

Début des années 1920 : la place était un bourbier en temps de pluie et les voyageurs devaient patauger dans des mares. Un échevin des travaux publics de l'époque fut baptisé "L'Amiral" dans une revue et une chanson "Les Spots d'Braine" parlait de "L'estation avec toutes ses berdouilles".

 1(1968): Métropole (Café,restaurant). Restaurant rénové,salle de réunions,banquets,pension,... Dégustez les bonnes bières Gévé.
 2(début des années 1920) : Anatole Bourgeois "Natol" (Charcutier) réputé à l'époque pour ses pistolets au jambon.
  (1980): Boucherie-Charcuterie Ardennaise (Viandes 1ère qualité,pistolets fourrés,...)
 3(1968/1986): Le Progrès (café)tenu en 1968 par Francis Daubie, détenteur du brevet de la commission nationale du débit de boissons. Dans un cadre digne de votre standing.
 4(1980): Pâtisserie de la Gare B.Dubois. Spécialités de tartes bourgeoises.
  (Déjà en 2004): Fu Xing (Restaurant chinois).
 5(1968): Café des Artisans. Un bon accueil,une ambiance d'amis vous attend. Anciennement Marie Parvais, maman de José Parvais et tante d'Oscar Parvais.(Source : André Parvais)
  : Café "Le Matinal"
 6 (1987) : Guy Modock. Petit déjeuner tous les matins de 5 à 8.30 heures. Ouvert jusqu'à 1 heure du matin. Spécialité de punchs, cocktails et toasts créoles préparés par le patron.
  : Café "L'Oasis"
 7(1968): Maison Verly, successeur G.Richelot (Grand choix de meubles).
  (1980): D.V. Meubles Alfred Arcq (Meubles en général).
  (1984): Meubles Arcq (3000m² d'exposition de meubles de tous styles). Ouvert le dimanche.
  : Dexia (Banque)
 8: Optique Cartia.
 9(1974): Cartia (Pharmacie)
  : Poivre Noir (Restaurant). Voir site web : http://www.poivrenoir.be/
10(1974): Galerie Godefroid (Chaussures). Le Spécialiste de la Chaussure en Self Service et Discount.
  (1980): Librairie "Apostrophes"
  (1995): Cannelle (Lingerie féminine). Boléro,Barbara,Silhouette,Princesse Tam-Tam,Huit,Le Chat,Jil
  : Mike Sport (Vêtements,chaussures,...)
12(1968): Chatelle (Vente et dépannage TV-Radio-Electro-Ménager toutes marques)
  (1991): Chatelle (Cuisines). Travaux exécutés par le patron de A à Z.
13: Lloyds pharma (Pharmacie)
14: Cyberbraine (Matériel informatique,PC,logiciels,...)
15(1968): Pierre Tordeurs et Fils (Ebénisterie d'Art). Diplômés des Arts et Métiers. Spécialistes du meuble ancien massif et sur mesure.
  (depuis septembre 2002): Agenet Belgium Cleaning(Spécialisé dans le secteur de nettoyage.) Site web : http://www.agenet.be/. 
Il y avait sur la place de la Gare deux hôtels fréquentés par les voyageurs de commerce qui venaient nombreux à Braine pour visiter les industries textiles de la ville: l'hôtel du Nord et l'hôtel Métropole. Les représentants dînaient à la table d'hôte.
Fichier:Plg (16).jpg
Place de la Gare dans les années 40 (?)
Fichier:Place de la Gare fin des années 50.jpg
Place de la Gare vers la fin des années 50 (?) A gauche, l'entrée du souterrain avec son escalier.
Fichier:Plg (13).jpg
1982 (?) : premier aménagement du rond-point.
Mai 2008
Fichier:Plga11.JPG
9 juillet 2008
16 février 2010. Photo : Jean-François Piraux.
16 février 2010. Photo : Jean-François Piraux.
5 septembre 2010 (braderie) : en quad autour du rond-point. Photo : Jean-François Piraux.
Fichier:Gare2.jpg
Panoramique du plateau de la gare (octobre 2007)
Transport d'un arbre de 3000 kilos... On sabrait le champagne.
Fichier:Cv 0001.jpg
La place de la gare vers 1905 avec le tram à vapeur pour Bois-Seigneur-Isaac et Nivelles. A gauche, le Métropole.
La place de la gare en 2007 avec le Métropole à gauche.
2 mars 2011. Photo : Jean-François Piraux.
Fichier:2009.JPG
10 mai 2009
Fichier:Place de la gare.jpg
Place de la Gare. Une ligne de tramways à voie unique reliait Braine à Nivelles en passant par Ophain et Bois-Seigneur Isaac où elle donnait correspondance à la ligne de Virginal. Vers 1933, les locos à vapeur furent remplacées par des motrices à moteur Diesel mais durant la guerre 40/44, les vaillantes petites locos à vapeur resservirent sur cette ligne et suscitèrent l'hilarité des soldats américains à la libération.
Fichier:Gare3.jpg
Panoramique du plateau de la gare (octobre 2007)
Fichier:967 001.jpg
Le tram pour Nivelles, le 12 juillet 1952.
Fichier:501 001.jpg
12 juillet 1952
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