Eglise Saint-Etienne
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1815 (19 au 22 juin) : après la bataille de Mont-Saint-Jean du 18 juin, l'église servit d'hôpital . Le docteur Jean-François Jossart d'Ophain avec ses confrères Charles Amandeau et Pierre Panquin, tous deux de Braine-l'Alleud, furent extraordinaires de dévouement lorsqu'ils soignèrent pendant des heures et des heures les blessés français. Ils furent aidés par les braves soeurs des Marolles et le curé l'abbé Hubert. C'était si épouvantable que les médecins firent briser les vitraux pour permettre que de l'air frais puisse dissiper les effluves nauséabondes des chairs éclatées, des membres amputés et du sang partout coagulé sur les litières de paille jetées à même le sol. Pendant que le docteur Jossart se dévouait ainsi, sa maison à Ophain, en face de l'église Sainte-Aldegonde, fut pillée... | 1815 (19 au 22 juin) : après la bataille de Mont-Saint-Jean du 18 juin, l'église servit d'hôpital . Le docteur Jean-François Jossart d'Ophain avec ses confrères Charles Amandeau et Pierre Panquin, tous deux de Braine-l'Alleud, furent extraordinaires de dévouement lorsqu'ils soignèrent pendant des heures et des heures les blessés français. Ils furent aidés par les braves soeurs des Marolles et le curé l'abbé Hubert. C'était si épouvantable que les médecins firent briser les vitraux pour permettre que de l'air frais puisse dissiper les effluves nauséabondes des chairs éclatées, des membres amputés et du sang partout coagulé sur les litières de paille jetées à même le sol. Pendant que le docteur Jossart se dévouait ainsi, sa maison à Ophain, en face de l'église Sainte-Aldegonde, fut pillée... | ||
(D'après "Le crime de la Marache - Waterloo 1832" de Claude Van Hoorebeeck aux éditions namuroises) | (D'après "Le crime de la Marache - Waterloo 1832" de Claude Van Hoorebeeck aux éditions namuroises) | ||
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+ | 1973-1974 : Luc Van Immerseel: '' "Je me souviens que dans les années 70's (29 mai 1973 au 1er février 1974), d' importants travaux de ravalement avaient eu lieu à l'intérieur de l'église et qu'ils avaient duré plus d'un an. Les offices avaient lieu dans le bâtiment et locaux des scouts de la paroisse situés avenue des Croix de Feu (à l'époque : avenue des Combattants) le long de la ligne 124." '' | ||
[[Fichier:Eglise_Saint-Etienne_(2).jpg|400px|thumb|left| Reconstitution par Ernest Pays du site de l'église Saint-Etienne vers 1750 avec le cimetière qui à cette époque entourait l'église. L'église daterait du XIIème siècle. Dans le fond, le château de Braine.]] | [[Fichier:Eglise_Saint-Etienne_(2).jpg|400px|thumb|left| Reconstitution par Ernest Pays du site de l'église Saint-Etienne vers 1750 avec le cimetière qui à cette époque entourait l'église. L'église daterait du XIIème siècle. Dans le fond, le château de Braine.]] |
Version du 17 octobre 2009 à 14:04
Voir aussi Rue Notre-Dame et Rue et place Colo Hugues
1740 à 1742 : reconstruction et agrandissement de la nef de l'église Saint-Etienne.
1815 (19 au 22 juin) : après la bataille de Mont-Saint-Jean du 18 juin, l'église servit d'hôpital . Le docteur Jean-François Jossart d'Ophain avec ses confrères Charles Amandeau et Pierre Panquin, tous deux de Braine-l'Alleud, furent extraordinaires de dévouement lorsqu'ils soignèrent pendant des heures et des heures les blessés français. Ils furent aidés par les braves soeurs des Marolles et le curé l'abbé Hubert. C'était si épouvantable que les médecins firent briser les vitraux pour permettre que de l'air frais puisse dissiper les effluves nauséabondes des chairs éclatées, des membres amputés et du sang partout coagulé sur les litières de paille jetées à même le sol. Pendant que le docteur Jossart se dévouait ainsi, sa maison à Ophain, en face de l'église Sainte-Aldegonde, fut pillée... (D'après "Le crime de la Marache - Waterloo 1832" de Claude Van Hoorebeeck aux éditions namuroises)
1973-1974 : Luc Van Immerseel: "Je me souviens que dans les années 70's (29 mai 1973 au 1er février 1974), d' importants travaux de ravalement avaient eu lieu à l'intérieur de l'église et qu'ils avaient duré plus d'un an. Les offices avaient lieu dans le bâtiment et locaux des scouts de la paroisse situés avenue des Croix de Feu (à l'époque : avenue des Combattants) le long de la ligne 124."