Mgr Adrien Croquet
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| - | + | Il naquit à Braine-l'Alleud, le 10 avril 1818. Sa mère, Emerence Gerrebos, était alors veuve depuis 2 mois. Philippe-Joseph Croquet de son vivant tenancier de la ferme de Tout-lui-Faut, venait en effet de décéder le 18 février. En 1820, le 13 septembre, Emerence, se remaria avec Antoine-Joseph-Hyacinthe Charlier. Adrien Croquet eut une soeur, Anne-Marie Barbe Croquet, qui devint la mère du Cardinal Mercier et neuf demi-soeurs et frères. Il vécut à la ferme de Tout-lui-Faut. | |
| - | + | Après avoir reçu une formation scolaire de base dans sa commune natale, il poursuivit ses études avec brio au Petit Séminaire de Malines. | |
| - | + | Ordonné prêtre en septembre 1844, il suivit des cours à l'Université de Louvain (Leuven) et obtint en 1847 le grade de Bachelier ès théologie. | |
| - | + | Souhaitant se consacrer à un ministère actif, il fut quelque temps professeur au Petit Séminaire de Basse-Wavre (sous Wavre) et ensuite, à sa demande, il fut nommé vicaire à Braine-l'Alleud. Sa tâche s'est avéré difficile en raison de la misère engendrée par les conflits armés successifs qui firent de notre pays un champ de bataille dont les traces ne furent pas faciles à faire disparaître. Pendant douze années d'apostolat zélé, le "vicaire de Tout-lui-Faut" - comme certains le surnommaient - se fit pauvre parmi les pauvres. | |
| - | + | Ensuite, plutôt que d'accéder à un poste supérieur, il entra au collège américain de Louvain le 15 janvier 1859. Le 1er août suivant, il fut désigné pour l'Oregon où il arriva le 21 octobre 1859. Le 25 septembre 1860, il s'installa définitivement à la réserve indienne de Grand Rond. | |
| - | + | Au terme de cinquante ans de vie sacerdotale, il fêta son jubilé d'or à Portland, la résidence archiépiscopale. A cette occasion, il reçut solennellement, le 20 septembre 1894, l'investiture à la prélature de la Maison de Sa Sainteté, lui conférée par le pape Léon XIII. | |
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| + | Il vint passer les derniers moments de son existence à Braine-l'Alleud. Le 8 août 1902, celui que le verdict populaire nommait "le Saint de l'Oregon" s'éteignit. Son ultime séjour au pays fut marqué par le regret d'avoir quitté ses chères ouailles d'Outre-mer. | ||
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| + | Sources : | ||
| + | *"Braine-l'Alleud. Son histoire d'hier et d'aujourd'hui. Milieu et vie." : conçu et réalisé par Fabienne Mariën avec la collaboration de Jean-Marc Doyen, Georges-Henri Everaerts, A.-Henry Smets et Jean-Louis Van Belle (Editions Culture et Civilisation - 1982) | ||
| + | *http://www.braine-lalleud.be/fr/Decouvertes/braine-lalleud/personnalites.html | ||
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Il naquit à Braine-l'Alleud, le 10 avril 1818. Sa mère, Emerence Gerrebos, était alors veuve depuis 2 mois. Philippe-Joseph Croquet de son vivant tenancier de la ferme de Tout-lui-Faut, venait en effet de décéder le 18 février. En 1820, le 13 septembre, Emerence, se remaria avec Antoine-Joseph-Hyacinthe Charlier. Adrien Croquet eut une soeur, Anne-Marie Barbe Croquet, qui devint la mère du Cardinal Mercier et neuf demi-soeurs et frères. Il vécut à la ferme de Tout-lui-Faut.
Après avoir reçu une formation scolaire de base dans sa commune natale, il poursuivit ses études avec brio au Petit Séminaire de Malines.
Ordonné prêtre en septembre 1844, il suivit des cours à l'Université de Louvain (Leuven) et obtint en 1847 le grade de Bachelier ès théologie.
Souhaitant se consacrer à un ministère actif, il fut quelque temps professeur au Petit Séminaire de Basse-Wavre (sous Wavre) et ensuite, à sa demande, il fut nommé vicaire à Braine-l'Alleud. Sa tâche s'est avéré difficile en raison de la misère engendrée par les conflits armés successifs qui firent de notre pays un champ de bataille dont les traces ne furent pas faciles à faire disparaître. Pendant douze années d'apostolat zélé, le "vicaire de Tout-lui-Faut" - comme certains le surnommaient - se fit pauvre parmi les pauvres.
Ensuite, plutôt que d'accéder à un poste supérieur, il entra au collège américain de Louvain le 15 janvier 1859. Le 1er août suivant, il fut désigné pour l'Oregon où il arriva le 21 octobre 1859. Le 25 septembre 1860, il s'installa définitivement à la réserve indienne de Grand Rond.
Au terme de cinquante ans de vie sacerdotale, il fêta son jubilé d'or à Portland, la résidence archiépiscopale. A cette occasion, il reçut solennellement, le 20 septembre 1894, l'investiture à la prélature de la Maison de Sa Sainteté, lui conférée par le pape Léon XIII.
Il vint passer les derniers moments de son existence à Braine-l'Alleud. Le 8 août 1902, celui que le verdict populaire nommait "le Saint de l'Oregon" s'éteignit. Son ultime séjour au pays fut marqué par le regret d'avoir quitté ses chères ouailles d'Outre-mer.
Sources :
- "Braine-l'Alleud. Son histoire d'hier et d'aujourd'hui. Milieu et vie." : conçu et réalisé par Fabienne Mariën avec la collaboration de Jean-Marc Doyen, Georges-Henri Everaerts, A.-Henry Smets et Jean-Louis Van Belle (Editions Culture et Civilisation - 1982)
- http://www.braine-lalleud.be/fr/Decouvertes/braine-lalleud/personnalites.html
