Anciens Brainois
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'''Adrians Eugène (Pierre Joseph) :''' né à Braine-l'Alleud (Ménil) le 23 février 1874 et y décédé le 25 avril 1965. Surnommé " Eugène Djean d'Thomas ". Paveur puis agriculteur, il reprend à 25 ans la ferme dite de la Maloue (partie montante vers Waterloo de la rue Légère Eau après le carrefour avec la [[Rue Baty Gigot]]) où il passera toute sa vie. Epoux d'Elisa Lefevre (native de Merbraine) dont il aura 7 enfants. Veuf en 1923. L'orthographe du nom de famille reprise n'est pas erronée ! L'absence du " e " provient d'une variation entre l'acte de naissance de son père en 1831 (pas de "e") et celui de son décès ! | '''Adrians Eugène (Pierre Joseph) :''' né à Braine-l'Alleud (Ménil) le 23 février 1874 et y décédé le 25 avril 1965. Surnommé " Eugène Djean d'Thomas ". Paveur puis agriculteur, il reprend à 25 ans la ferme dite de la Maloue (partie montante vers Waterloo de la rue Légère Eau après le carrefour avec la [[Rue Baty Gigot]]) où il passera toute sa vie. Epoux d'Elisa Lefevre (native de Merbraine) dont il aura 7 enfants. Veuf en 1923. L'orthographe du nom de famille reprise n'est pas erronée ! L'absence du " e " provient d'une variation entre l'acte de naissance de son père en 1831 (pas de "e") et celui de son décès ! | ||
- | '''Allard Alphonse''': né à Lasne en 1857 et décédé à Braine-l'Alleud, le 24 septembre 1923. Instituteur. Conseiller communal de 1895 à 1921. Conseiller provincial. Député socialiste de 1900 à sa mort en 1923. Il a fondé la Maison du Peuple de Braine. L' [[Avenue Alphonse Allard]] porte son nom. | + | '''Allard Alphonse''': né à Lasne en 1857 et décédé à Braine-l'Alleud, le 24 septembre 1923. Instituteur. Conseiller communal de 1895 à 1921. Conseiller provincial. Député socialiste de 1900 à sa mort en 1923. Il a fondé la Maison du Peuple de Braine. L' [[Avenue Alphonse Allard]] porte son nom.Fondateur du socialisme à Braine-l'Alleud et les communes environnantes. Jeune instituteur, c'est en se rendant certains dimanches après-midi à la ferme de la Papelotte, alors exploitée par les frères Mathieu, qu'il rencontra, écouta et fut convaincu par Hector Denis, apôtre de la cause ouvrière. Il se décida alors de faire connaître la voix de l'espoir par une lutte en faveur du suffrage universel, pour l'instruction des démunis, afin de vaincre le fatalisme de la pauvreté et de la déchéance alcoolique, en unissant les humbles autour d'une volonté de militer pour une amélioration globale de la vie matérielle des ouvriers. La section locale du Parti Ouvrier fut créée par lui et ses proches entre 1887 et 1893, qui sont les deux dates à retenir. Il vécut en apôtre, célibataire, désintéressé, ne profita pas de son mandat de député de l'Arrondissement de Nivelles pour s'enrichir, et termina ses jours dans la plus grande simplicité, hébergé avenue Alphonse Allard 22 (actuel) chez Ernest Gerrebos (ancien employé de la gare de Braine) et Juliette Schepers. Il était resté ami avec les libéraux progressistes de Braine, ceux-ci comprenaient la valeur et la sincérité des opinions d'Alphonse Allard. Il faut aussi membre de l'Harmonie de Braine-l'Alleud. In Mémoriam Ph.B. Voir article à son propos dans Brania 2007/2. |
'''Allard Blanche''': née à Ohain le 8 janvier 1892 et décédée le 10 juin 1975. Soeur de Allard Suzanne et André. | '''Allard Blanche''': née à Ohain le 8 janvier 1892 et décédée le 10 juin 1975. Soeur de Allard Suzanne et André. | ||
'''Allard Jules-Alfred''': né à Braine-l'Alleud le 16 janvier 1858 et y décédé le 31 décembre 1932. | '''Allard Jules-Alfred''': né à Braine-l'Alleud le 16 janvier 1858 et y décédé le 31 décembre 1932. | ||
- | Fils de Prosper Allard et de | + | Fils de Prosper Allard et de Anne Catherine Vanhove. Imprimeur et éditeur responsable du journal local "Le Courrier Brainois" organe au départ neutre (à sa fondation en 1877) ensuite porte-parole des libéraux brainois (en pleine période de "guerre scolaire" c'est à dire en 1880 - 1884), journal qui a paru une dizaine d'années. Son imprimerie est tout d'abord située rue du môle, numéros 6 et 8, et ensuite à partir de juillet 1881, rue du chemin de fer (actuelle rue des croix de feu) date à laquelle il dote son installation de la force motrice de la vapeur. Son journal faisait dès l'origine la part belle aux innovations technologiques et se voulait tourné vers l'avenir. Plus tard, il fit une partie de ses affaires dans la production de ciments colorés. Il vécut en célibataire, avec ses deux soeurs Elise et Charlotte. Il a édité, en autres, une édition en fac-similé du Journal des Pays-Bas pour l'année 1815, en 1890. Il est décédé rue du chemin de fer n°27, où il résidait depuis 51 ans. |
- | '''Barbieux Robert (dit "Antoine") :''' né à Macon, le 2 février 1936 et décédé à Anderlecht le jeudi 6 février 1997. Epoux de Ooghe Francine. Père de Barbieux Marie-France, Philippe, Dominique et Jean-Pierre. Sa vie aura été marquée par une succession d'événements difficiles. Ainsi, quand en 1940, son père est fusillé par les Allemands, c'est lui qui devra travailler pour assurer la subsistance de sa famille comme nombre d'enfants de l'époque. Il travaillera en été dans les champs et en hiver dans les bois. Puis à 14 ans dans une verrerie, et c'est en 1955 qu'il commence le travail dans la mine du Bois du Cazier. Le 8 août 1956 surgit le drame : Robert et d'autres mineurs tentent de fuir l'incendie de la mine en prenant une cage censée les sortir du piège. Comme elle ne démarre pas, son meilleur ami descend pour actionner la manette de commande. La cage remonte sans l'ami, sans les centaines d'autres mineurs. Les six hommes qui l'ont empruntée sont sauvés. Et puis c'est l'hécatombe : 262 disparus, 13 survivants. Robert quittera la mine peu après, marqué à jamais par cette tragédie. A habité [[Rue Vallée Bailly]]. Voir l'article du [http://archives.lesoir.be/robert-barbieux-avait-survecu-a-la-tragedie-de-marcinel_t-19970211-Z0D9XG.html Soir du 11 février 1997]. | + | '''Barbieux Robert (dit "Antoine") :''' né à Macon, le 2 février 1936 et décédé à Anderlecht le jeudi 6 février 1997. Epoux de Ooghe Francine. Père de Barbieux Marie-France, Philippe, Dominique et Jean-Pierre. Sa vie aura été marquée par une succession d'événements difficiles. Ainsi, quand en 1940, son père est fusillé par les Allemands, c'est lui qui devra travailler pour assurer la subsistance de sa famille comme nombre d'enfants de l'époque. Il travaillera en été dans les champs et en hiver dans les bois. Puis à 14 ans dans une verrerie, et c'est en 1955 qu'il commence le travail dans la mine du Bois du Cazier. Le 8 août 1956 surgit le drame : Robert et d'autres mineurs tentent de fuir l'incendie de la mine en prenant une cage censée les sortir du piège. Comme elle ne démarre pas, son meilleur ami descend pour actionner la manette de commande. La cage remonte sans l'ami, sans les centaines d'autres mineurs. Les six hommes qui l'ont empruntée sont sauvés. Et puis c'est l'hécatombe : 262 disparus, 13 survivants. Robert quittera la mine peu après, marqué à jamais par cette tragédie. A habité [[Rue Vallée Bailly]]. Voir l'article du [http://archives.lesoir.be/robert-barbieux-avait-survecu-a-la-tragedie-de-marcinel_t-19970211-Z0D9XG.html Soir du 11 février 1997].Voir le reportage de [http://www.tvcom.be/video/culture/expos/braine-l-alleud-un-habitant-rescape-du-bois-du-cazier_18425_89.html TV Com du mardi 25 octobre 2016]. |
'''Baveye Joseph''' : né le 5 mars 1926 et décédé le 29 janvier 2006. Epoux de André Gisèle. A habiré [[Rue du Charron]],127. | '''Baveye Joseph''' : né le 5 mars 1926 et décédé le 29 janvier 2006. Epoux de André Gisèle. A habiré [[Rue du Charron]],127. | ||
'''Bertoux Marguerite''' : née à Wauthier-Braine le 19 octobre 1920 et décédée à Braine-l'Alleud le 30 novembre 2010. Epoux de Rousseau Armand. | '''Bertoux Marguerite''' : née à Wauthier-Braine le 19 octobre 1920 et décédée à Braine-l'Alleud le 30 novembre 2010. Epoux de Rousseau Armand. | ||
- | '''Bilande Léon''' Joseph : né à Mont-Saint-André (prov.de Namur) le 28 mars 1887 et décédé à Jurbise le 15 février 1978. Fils de Louis Bilande et de Félicie Denil. Exploitant agricole [[Chaussée de Nivelles]] (ferme dite "Mathias" démolie en | + | '''Bilande Léon''' Joseph : né à Mont-Saint-André (prov.de Namur) le 28 mars 1887 et décédé à Jurbise le 15 février 1978. Fils de Louis Bilande et de Félicie Denil. Exploitant agricole [[Chaussée de Nivelles]] (ferme dite "Mathias" démolie en 1975 pour l'assiette du Ring), électricien. Président de l'association colombophile " Le Ramier " entre 1918 et 1968 et président de la Fédération belge des associations colombophiles jusqu'à cette date. Il finit ses jours en famille loin de Braine où il a vécu presque toute sa vie. Epoux de Marie Bernier ( " Mathias ")le 11 novembre 1911, il n'aura que son seul fils Louis (1912-1986) comme descendance. |
- | '''Bilande Louis''' Joseph : né à Saint-Germain (prov.de Namur) le 21 juin 1861 et décédé à Braine-l'Alleud le 31 juillet 1937. Après avoir été Maréchal des Logis (régiment du Train) il devient gardien du Lion et s'installe au pied de la butte dans les années 1890. Ensuite tour à tour marchand de bois puis hôtelier ([[Hôtel de la Paix]]) sur le site du Lion. Epouse à Saint-Germain Félicie Denil, il aura 7 enfants. | + | '''Bilande Louis''' Joseph : né à Saint-Germain (prov.de Namur) le 21 juin 1861 et décédé à Braine-l'Alleud le 31 juillet 1937. Après avoir été Maréchal des Logis (régiment du Train) il devient gardien du Lion et s'installe au pied de la butte dans les années 1890.D'après les archives familiales (voir site de Michel Vandekerckhove sur généanet) il réside rue Colo-Hughes n°4 en 1893. Ensuite tour à tour marchand de bois puis hôtelier ([[Hôtel de la Paix]]) sur le site du Lion. Epouse à Saint-Germain Félicie Denil, il aura 7 enfants. |
'''Bodenghien Alfred''' : né à Braine-l'Alleud, le 9 février 1855 et y décédé le 19 mars 1921.Fils aîné de Jean-Baptiste et de Victoire Michiels. Maréchal-ferrant. | '''Bodenghien Alfred''' : né à Braine-l'Alleud, le 9 février 1855 et y décédé le 19 mars 1921.Fils aîné de Jean-Baptiste et de Victoire Michiels. Maréchal-ferrant. | ||
'''Botte Michel''' : né à Bois-Seigneur-Isaac le 13 février 1925 et fusillé par les Allemands à Maransart le 5 septembre 1944. Fils de Botte Georges et de Viseur Léonie. Membre de l'Armée Secrète pendant la guerre 40-45. La [[Rue Michel Botte]] porte son nom en son souvenir. | '''Botte Michel''' : né à Bois-Seigneur-Isaac le 13 février 1925 et fusillé par les Allemands à Maransart le 5 septembre 1944. Fils de Botte Georges et de Viseur Léonie. Membre de l'Armée Secrète pendant la guerre 40-45. La [[Rue Michel Botte]] porte son nom en son souvenir. | ||
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+ | '''Boucqueau Achille''' Charles Florent Ghislain : né à Braine-l'Alleud le 3 novembre 1866 et décédé à Nivelles le 29 avril 1931. Fils de Charles-Albert Boucqueau et de Flore Philippe. Propriétaire et rentier, né au château du Ménil, il épouse Berthe Delhaize (la nièce des fondateurs des grands magasins Delhaize Le Lion) le 26 avril 1898 à Saint-Josse-ten-Noode (commune natale de Berthe). Ils ont deux fils et une fille: Charles né le 19 mars 1899, Adolphe né (à Saint-Josse) le 19 mars 1900 (parrain : Adolphe Delhaize) et Ghislaine Simone Joséphine née le 14 janvier 1902. Achille Boucqueau avait diversifié ses avoirs immobiliers et investi aussi dans une industrie textile de Flandre Orientale. Il s'estimait trop imposé et avait introduit une réclamation auprès de l'administration communale de Braine-l'Alleud dans le courant de l'année 1904. N'ayant pas obtenu satisfaction, il quitta la commune et s'installa à Nivelles dans le courant de l'année 1906.Il y resta jusqu'à son décès, louant à différentes personnes sa propriété brainoise, notamment la partie des sources et les étangs au docteur Delpierre (eau minérale " La légère Eau") et la demeure à différents fermiers. | ||
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+ | '''Boucqueau Charles-Albert''' Ghislain : né à Lillois-Witterzée le 5 mai 1840 et décédé à Bruxelles le 4 janvier 1893. Fils de Colin Boucqueau et de Florentine Dineur. Né dans la Ferme de la Neuve-Cour dont ses parents restent fermiers durant leur vie, Charles-Albert appartient au groupe familial des cultivateurs et propriétaires ancrés à Waterloo (ferme de Mont-Saint-Jean), Lillois, Nivelles et Genappe.Son père Colin Boucqueau rachète en 1852 la propriété des étangs de la Légère Eau à Prosper Gouttier avec quelques autres biens voisins. C'est ensuite sa veuve et ses fils qui s'y établissent. Charles-Albert y vivra seul à partir de son mariage avec Norbertine Cloquet en 1864. Ce bref mariage tourne à la tragédie, la jeune épouse décédant de la tuberculose la même année. Il se remarie avec Flore Philippe, native d'Arquennes (fille de cultivateurs)et c'est avec elle qu'il aura son seul enfant, Achille Boucqueau. Propriétaire à Braine-l'Alleud, il achète d'autres biens sur le territoire de la commune. En 1881, il se présente sur la liste libérale aux élections communales. Elu conseiller, il le reste jusqu'en 1890. Il est même, temporairement, échevin entre le 25 septembre 1886 et le début de 1888. Il est à la base de la création du Serment de l'Arc du Ménil en 1886. | ||
'''Bourdon Emile''' François : né à Braine-l'Alleud (propriété Gouttier Bourdon) le 19 août 1869 et y décédé le 27 juillet 1929. Fils d'Henri Bourdon de Maria Glibert, fit ses études primaires sous la direction de Constant Schepers, puis poursuit des études moyennes à Bruxelles. Devient industriel en 1894, lors de la transformation de l'immeuble familial en deux parties, il fonde la teinturerie Bourdon qui réalise les apprêts des pièces des tissages voisins (Gérard, Jacobs, Cornil). Il est aussi volontiers chasseur, comme le sont les propriétaires de l'autre maison de campagne au Ménil, les Boucqueau. Après la première guerre mondiale et étant resté célibataire, il cesse toute activité professionnelle, vivant de son fonds. Sa succession ouvrira une grave crise familiale qui aboutira en 1955 à l'aliénation de la propriété en faveur de la Compagnie intercommunale bruxelloise des Eaux. | '''Bourdon Emile''' François : né à Braine-l'Alleud (propriété Gouttier Bourdon) le 19 août 1869 et y décédé le 27 juillet 1929. Fils d'Henri Bourdon de Maria Glibert, fit ses études primaires sous la direction de Constant Schepers, puis poursuit des études moyennes à Bruxelles. Devient industriel en 1894, lors de la transformation de l'immeuble familial en deux parties, il fonde la teinturerie Bourdon qui réalise les apprêts des pièces des tissages voisins (Gérard, Jacobs, Cornil). Il est aussi volontiers chasseur, comme le sont les propriétaires de l'autre maison de campagne au Ménil, les Boucqueau. Après la première guerre mondiale et étant resté célibataire, il cesse toute activité professionnelle, vivant de son fonds. Sa succession ouvrira une grave crise familiale qui aboutira en 1955 à l'aliénation de la propriété en faveur de la Compagnie intercommunale bruxelloise des Eaux. | ||
'''Bourguignon Lambertine''' : née à Binche et décédée à Braine-l'Alleud, le 25 novembre 1883 à l'âge de 86 ans et 8 mois. Epouse de Grosse Emmanuel-André. | '''Bourguignon Lambertine''' : née à Binche et décédée à Braine-l'Alleud, le 25 novembre 1883 à l'âge de 86 ans et 8 mois. Epouse de Grosse Emmanuel-André. | ||
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+ | '''Bourgys Jean-François''' : né à Braine-l'Alleud le 12 mars 1817 et y décédé le 8 juin 1878. Fils de Jean-Joseph Bourgys et de Marie Cécile Delaby. Epoux de Marie Appolonie Herman. Tisserand et cultivateur à Paudure. | ||
+ | L'orthographe du nom Bourgys a varié : Bourghys, Bourgheys, Bourgys. Ceci est dû, entre autre, au fait que les wallons de Braine-l'Alleud nommaient invariablement ces patronymes de " Bourgage " et rarement Bourgys. Il faut donc, en matière de généalogie, à chaque cas, vérifier la filiation pour être affirmatif à propos de telle ou telle personne d'un patronyme dont l'écriture fluctue. | ||
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'''Brassine Raymond''' : né à Braine-l'Alleud en 1909 et y décédé le 7 juillet 1967. Epoux de Hautfenne Georgette. Père de Brassinne Michel et Suzy. Entrepreneur de travaux publics dès la fin de la seconde guerre mondiale, il est la cheville ouvrière du rapprochement et du jumelage avec la municipalité d'Ouistreham-Riva Bella (Calvados-France). En 1959, il devient conseiller communal et en 1965, bourgmestre. Il décéda d'un cancer foudroyant. Il a eu le temps d'initier l'ébauche de ce que Braine-l'Alleud est devenu ensuite : une cité d'accueil pour les candidats résidants de plus en plus attirés par la campagne proche de la capitale et un nouveau réseau d'entreprises se développant suite à la crise et à la fermeture des usines textiles qui avaient fait la fortune de la bourgeoisie locale. ( Source: Philippe Buchelot dans [["Aux urnes, citoyens : les élections communales et la vie politique locale à Braine-l'Alleud de 1830 à 2006" (Revue Brania - 2006/2007)]] ). Une avenue lui a été dédiée, l'[[Avenue Raymond Brassine]] | '''Brassine Raymond''' : né à Braine-l'Alleud en 1909 et y décédé le 7 juillet 1967. Epoux de Hautfenne Georgette. Père de Brassinne Michel et Suzy. Entrepreneur de travaux publics dès la fin de la seconde guerre mondiale, il est la cheville ouvrière du rapprochement et du jumelage avec la municipalité d'Ouistreham-Riva Bella (Calvados-France). En 1959, il devient conseiller communal et en 1965, bourgmestre. Il décéda d'un cancer foudroyant. Il a eu le temps d'initier l'ébauche de ce que Braine-l'Alleud est devenu ensuite : une cité d'accueil pour les candidats résidants de plus en plus attirés par la campagne proche de la capitale et un nouveau réseau d'entreprises se développant suite à la crise et à la fermeture des usines textiles qui avaient fait la fortune de la bourgeoisie locale. ( Source: Philippe Buchelot dans [["Aux urnes, citoyens : les élections communales et la vie politique locale à Braine-l'Alleud de 1830 à 2006" (Revue Brania - 2006/2007)]] ). Une avenue lui a été dédiée, l'[[Avenue Raymond Brassine]] | ||
'''Chanoine Alain''': né à Fizi (Congo belge) le 18 janvier 1960 et décédé accidentellement à Plancenoit le 23 août 1981. Fils de Chanoine Jean-Marie et de Hachez ?. Frère de Chanoine Guy, Yves, Francis, Didier et Nathalie. A habité [[Avenue de la Paix]], 32. | '''Chanoine Alain''': né à Fizi (Congo belge) le 18 janvier 1960 et décédé accidentellement à Plancenoit le 23 août 1981. Fils de Chanoine Jean-Marie et de Hachez ?. Frère de Chanoine Guy, Yves, Francis, Didier et Nathalie. A habité [[Avenue de la Paix]], 32. | ||
- | '''Charlier Antoine''': né à Vieux-Genappe le 30 novembre 1796, épouse Emerance Gerrebos | + | '''Charlier Antoine''': né à Vieux-Genappe le 30 novembre 1796 et décédé à Braine-l'Alleud le 3 mars 1886. Fils de Pierre Philippe Charlier et de Hyacinthe Glibert, ses parents résident quelques années plus tard à Villers-la-Ville où Antoine grandit. Il épouse le 13 septembre 1820 à 4 heures du matin (en effet : pourquoi attendre ?!) Emerance Gerrebos alors jeune veuve de Philippe Croquet et mère du futur abbé Croquet ainsi que de Barbe Croquet (future mère du Cardinal Mercier) Ensemble, le nouveau couple cultivent à la ferme de Tout-lui-Faut (Ermite) de 1820 à 1863. Ils sont cultivateurs propriétaires, très actifs.Rapidement intégré, instruit, Antoine Charlier devient aussi conseiller communal de 1823 à 1836 et de 1841 à 1881. il fut aussi échevin catholique de Braine-l'Alleud de 1869 à 1881. Parmi ses fonctions, il se charge notamment de l'Etat-civil, signant ainsi de très nombreux actes et officie à de nombreux mariages. De 1863 à son décès, il résida rue des Jambes n° 24 (actuelle petite rue des Marolles). Père de famille nombreuse, il eut notamment pour descendance, le curé de Virginal Anthîme Charlier, le docteur en médecine Louis Charlier, Antoinette et Emerance Soeurs de Marie (voir ci-dessous). |
'''Charlier Antoinette''' Elisabeth Emerance (Soeur Marie-Angèle): née à Braine-l'Alleud le 29 décembre 1822 et décédée au couvent des Soeurs de Marie à Braine-l'Alleud le 25 juin 1900 dans la 77ème année de son âge et la 47ème de sa vie religieuse. Fille d'Antoine Charlier et d'Emerance Gerrebos. | '''Charlier Antoinette''' Elisabeth Emerance (Soeur Marie-Angèle): née à Braine-l'Alleud le 29 décembre 1822 et décédée au couvent des Soeurs de Marie à Braine-l'Alleud le 25 juin 1900 dans la 77ème année de son âge et la 47ème de sa vie religieuse. Fille d'Antoine Charlier et d'Emerance Gerrebos. | ||
'''Delheid Marcel''' : né à Braine-l'Alleud le 4 octobre 1935 et décédé à Nivelles le 3 septembre 2010. | '''Delheid Marcel''' : né à Braine-l'Alleud le 4 octobre 1935 et décédé à Nivelles le 3 septembre 2010. | ||
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+ | '''Delpierre Octave''' Ghislain : né à Plancenoit le 14 juin 1868 et décédé à Wattrelos, département du Nord, France le 27 septembre 1919. Le Docteur en médecine Delpierre vient s'installer à Braine, rue de l'hôpital, en 1892. Il y fait la rencontre de Mélanie Coulon, fille du vannier dont l'atelier provoqua l'incendie du bâtiment voisin de l'ancien hôpital de Braine en août 1885. Il crée en 1900 son institut médico-chirurgical bâti au début de la chaussée d'Alsemberg,actuel numéro 8 et 10 de la Place Cardinal Mercier , alors nommé le Castegier, et en 1911, obtient la propriété des sources existantes dans le sous-sol du bien appartenant alors à Achille Boucqueau-Delhaize, au château du Ménil dites sources de La Légère Eau. Il constitue une Société en Commandite simple, pour la durée de 10 ans (1er janvier 1912-31 décembre 1921) afin de produire et commercialiser cette eau réputée à haute valeur curative. Son décès inopiné entraînera la fin prématurée de cette exploitation dont les difficultés liées à la Première Guerre Mondiale avaient provoqué des difficultés financières incontournables. De son mariage, il eut 3 enfants. | ||
+ | Il fut aussi le premier automobiliste brainois ! | ||
+ | Voir dans Glanures au fil du Temps n°37 - 1996 - d'autres détails à l'article de Jean Bosse sur La Légère Eau. Et aussi sur Wiki, la reproduction de l'article d'Armand Courtain sur la première auto de Braine (paru dans l'Alleud). | ||
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'''Delval Oscar (Joseph Ghislain) :''' né à Braine-l'Alleud, Estrée, le 16 avril 1867 et y décédé le 3 février 1936. Fils de Léandre (Michel Joseph) Delval et de Sylvie Parmentier (native d'Ophain). Etudes primaires à Braine-l'Alleud, degré moyen à Nivelles, études d'instituteur à l'école normale de Nivelles qu'il réussit en 1888. Il postule dans sa commune mais il n'y a pas de place vacante. Il répond alors à une offre pour l'Institut des Sourds et Muets de Berchem-Sainte-Agathe où il débute sa carrière. Il revient en novembre 1894 à Braine, pour devenir 2ème sous-instituteur à l'école (n°2)primaire des garçons à Mont-Saint-Pont. Il enseigne aussi le "flamand" (et non semble t'il le néerlandais ?)langue pratiquée au cours de son séjour à Berchem. Il devient ensuite, 1er sous-instituteur à cette même école, après le décès d'Eugène Lamboray (professeur au centre) et le déplacement de Léon Paesmans à l'école numéro 1, décision entérinée par le conseil communal le 23 novembre 1907. Enfin, il accède à la place (honorable à cette époque) d'Instituteur en chef de l'école de Mont-Saint-Pont le 23 avril 1909. Cette nomination fut serrée politiquement, une voix d'écart, et fut le signe pour les libéraux que leur ancien "poulain" avait changé de camp, étant élu par les 6 conseillers catholiques. Il fut alors surnommé " el toun' casaque" par le chroniqueur brainois de l'Union Libérale de Nivelles. Il restera en fonction jusqu'à son décès, se domiciliant dans l'école même dès août 1910.Epoux d'Erma (Ghislaine) Colle née à Waterloo le 16 novembre 1868. Pas d'enfants. | '''Delval Oscar (Joseph Ghislain) :''' né à Braine-l'Alleud, Estrée, le 16 avril 1867 et y décédé le 3 février 1936. Fils de Léandre (Michel Joseph) Delval et de Sylvie Parmentier (native d'Ophain). Etudes primaires à Braine-l'Alleud, degré moyen à Nivelles, études d'instituteur à l'école normale de Nivelles qu'il réussit en 1888. Il postule dans sa commune mais il n'y a pas de place vacante. Il répond alors à une offre pour l'Institut des Sourds et Muets de Berchem-Sainte-Agathe où il débute sa carrière. Il revient en novembre 1894 à Braine, pour devenir 2ème sous-instituteur à l'école (n°2)primaire des garçons à Mont-Saint-Pont. Il enseigne aussi le "flamand" (et non semble t'il le néerlandais ?)langue pratiquée au cours de son séjour à Berchem. Il devient ensuite, 1er sous-instituteur à cette même école, après le décès d'Eugène Lamboray (professeur au centre) et le déplacement de Léon Paesmans à l'école numéro 1, décision entérinée par le conseil communal le 23 novembre 1907. Enfin, il accède à la place (honorable à cette époque) d'Instituteur en chef de l'école de Mont-Saint-Pont le 23 avril 1909. Cette nomination fut serrée politiquement, une voix d'écart, et fut le signe pour les libéraux que leur ancien "poulain" avait changé de camp, étant élu par les 6 conseillers catholiques. Il fut alors surnommé " el toun' casaque" par le chroniqueur brainois de l'Union Libérale de Nivelles. Il restera en fonction jusqu'à son décès, se domiciliant dans l'école même dès août 1910.Epoux d'Erma (Ghislaine) Colle née à Waterloo le 16 novembre 1868. Pas d'enfants. | ||
'''De Villaer Simone''' : née à Saintes le 23 février 1930 et décédée à Braine-l'Alleud le 3 novembre 2010. Epouse de Devel Ernest. | '''De Villaer Simone''' : née à Saintes le 23 février 1930 et décédée à Braine-l'Alleud le 3 novembre 2010. Epouse de Devel Ernest. | ||
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+ | '''Devillers Adrien''' Joseph Ghislain : né à Braine-l'Alleud le 7 décembre 1874 et y décédé le 8 mai 1952. Fils d'Etienne Devillers et de Joséphine Cloqué (orthographiée aussi Cloquet).Issu d'une famille très modeste, il grandit au hameau de la Planche-aux-Pêcheurs.Dès son adolescence, sensibilisé aux problèmes de précarité liés à la condition ouvrière, il devient militant des idées progressistes prônées par l'instituteur Alphonse Allard.Il participe, aux côtés des Hans père et fils, d'Henri et Ernest Laurent, à la fondation de la Ligue Ouvrière régionale en 1887 et à l'inauguration de la Ligue locale de Braine-l'Allleud en 1893 (fête et discours au Quartier Saint-Jacques devant la maison des Hans, et procession jusqu'à l'Estrée avec le drapeau de la Ligue). Ouvrier maçon, il fait partie du comité du syndicat créé par Gosselin en 1900. Le 6 avril 1901 il épouse Odile Bernier, fille de François Bernier, contre-maître de tissage, et s'établit en ménage à l'Estrée.Sa fille Elvire y nait le 26 avril 1903 (plus tard épouse de Louis Decreton). Il est également un des fondateurs de la seconde Maison du Peuple inaugurée place du Môle en juin 1911. Il participe à l'essor la mutuelle Socialiste, la même année.En 1922, il est secrétaire de la Maison du Peuple où il gère aussi le débit de boisson. Il habite au n°21 de la Grand-Place dès la fin des années 1920,et c'est au centre de la localité qu'il réside jusqu'à son décès. Dans le journal nivellois socialiste Jean Prolo,le chroniqueur brainois lui rend un hommage ému la semaine suivant son décès. Son épouse est décédée en 1951. Adrien Devillers a incarné à Braine-l'Alleud le militant désintéressé, idéaliste. Il ne brigua aucun mandat public et ne se présente pas sur les listes électorales brainoises. | ||
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'''Devillé Jean :''' né à Ohain, le 4 septembre 1925 et décédé à Braine-l'Alleud, le 29 mars 2010. Epoux de Van Loock Janine. Père de Devillé Luc, Marie-Paule, Bernadette et Marc. | '''Devillé Jean :''' né à Ohain, le 4 septembre 1925 et décédé à Braine-l'Alleud, le 29 mars 2010. Epoux de Van Loock Janine. Père de Devillé Luc, Marie-Paule, Bernadette et Marc. | ||
'''Diesbeck Fernand''': né à Braine-l'Alleud le 25 février 1901 et y décédé le 4 juin 1921. | '''Diesbeck Fernand''': né à Braine-l'Alleud le 25 février 1901 et y décédé le 4 juin 1921. | ||
+ | '''Draguet Adolphe''' : né à Braine-l'Alleud le 1er mai 1812 et y décédé le 21 juillet 1885. Fils de Jean-Joachim Draguet et de Catherine Berrière. Fabricant de bas, ensuite commerçant et cabaretier. Epoux de Eugénie Augustine De Rue, petite-fille du fermier du Ménil, Adrien De Rue, ils s'établissent face à la chapelle Notre-Dame-des-Fièvres, au Ménil, entre 1837 et 1845 où ils ont leurs 7 enfants. Ensuite, ils achètent et résident rue du château n° 14. Fondateur, avec son fils Auguste, de la maison de commerce Draguet, qui s'orienta surtout vers la quincaillerie. | ||
'''Draguet Jean Joachim''' : né à Braine-l'Alleud le 21 décembre 1838 et décédé à Cortil-Noirmont le 29 août 1886. Fils d' Adolphe Joseph Draguet fabricant de bas et d' Eugénie Augustine De Rue, Jean Joachim est né au Ménil (face à la Chapelle Notre-Dame des Fièvres) comme sa soeur cadette Sidonie, ses parents étaient locataires de Prosper Gouttier. Il fait son séminaire à Malines et est ordonné prêtre dans cette ville le 23 décembre 1865. Le 9 janvier 1866 il devient vicaire à Braine-l'Alleud où il retrouve Adolphe Hoofs le curé qui lui a inculqué les premiers rudiments de l'éducation catholique. Il reste son plus proche adjoint, notamment lors de la lutte scolaire en 1879. Il est cependant nommé Curé à Cortil-Noirmont le 19 mars 1880. L'enquête sur l'application de la loi Van Humbeek (voir la notice sur le Curé-Doyen Hoofs) dénonce son caractère rigoureux et ultramontain comme exemple d'un catholicisme sévère et radical. | '''Draguet Jean Joachim''' : né à Braine-l'Alleud le 21 décembre 1838 et décédé à Cortil-Noirmont le 29 août 1886. Fils d' Adolphe Joseph Draguet fabricant de bas et d' Eugénie Augustine De Rue, Jean Joachim est né au Ménil (face à la Chapelle Notre-Dame des Fièvres) comme sa soeur cadette Sidonie, ses parents étaient locataires de Prosper Gouttier. Il fait son séminaire à Malines et est ordonné prêtre dans cette ville le 23 décembre 1865. Le 9 janvier 1866 il devient vicaire à Braine-l'Alleud où il retrouve Adolphe Hoofs le curé qui lui a inculqué les premiers rudiments de l'éducation catholique. Il reste son plus proche adjoint, notamment lors de la lutte scolaire en 1879. Il est cependant nommé Curé à Cortil-Noirmont le 19 mars 1880. L'enquête sur l'application de la loi Van Humbeek (voir la notice sur le Curé-Doyen Hoofs) dénonce son caractère rigoureux et ultramontain comme exemple d'un catholicisme sévère et radical. | ||
'''Dubois Yvonne''' : née à Braine-l'Alleud, le 7 décembre 1907 et y décédée le 8 février 2015 à l'âge de 107 ans. Epouse de Degreef Oscar. Fille de Dubois Auguste et de Flamand Elisabeth. | '''Dubois Yvonne''' : née à Braine-l'Alleud, le 7 décembre 1907 et y décédée le 8 février 2015 à l'âge de 107 ans. Epouse de Degreef Oscar. Fille de Dubois Auguste et de Flamand Elisabeth. | ||
- | ''Dubois Georges''' : né à Rosières le 22 mai 1926 et décédé à Blankenberge le 13 août 2010. Epoux de Leclercq Anne puis compagnon de Devries Marie-Joséphine. | + | '''Dubois Georges''' : né à Rosières le 22 mai 1926 et décédé à Blankenberge le 13 août 2010. Epoux de Leclercq Anne puis compagnon de Devries Marie-Joséphine. |
'''Dubois Laure''' : née à Braine-l'Alleud, le 30 avril 1916 et y décédée inopinément le 26 novembre 1997. Soeur de Dubois Wilhelmine. Epouse de Arcq Elie. Mère de Arcq Etienne, ?, Françoise et Michèle. A habité [[Avenue Napoléon]]. | '''Dubois Laure''' : née à Braine-l'Alleud, le 30 avril 1916 et y décédée inopinément le 26 novembre 1997. Soeur de Dubois Wilhelmine. Epouse de Arcq Elie. Mère de Arcq Etienne, ?, Françoise et Michèle. A habité [[Avenue Napoléon]]. | ||
'''Dulière Charles''' : né à Braine-l'Alleud, le 27 novembre 1928 et y décédé le 10 décembre 2011. Epoux de Wautier Marie-Jeanne. Père de Dulière Luc et .... | '''Dulière Charles''' : né à Braine-l'Alleud, le 27 novembre 1928 et y décédé le 10 décembre 2011. Epoux de Wautier Marie-Jeanne. Père de Dulière Luc et .... | ||
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+ | '''Dupierreux Justinien''' : né à Braine-l'Alleud le 9 juillet 1832 et y décédé le 26 mai 1913. Fils de Maurice Dupierreux et de Florentine Melin. Tisserand, journalier, puis garde particulier et rentier (il fit rebâtir plusieurs anciennes maisons de la rue du Champ-Craya vers 1905 - 1910, dont la sienne). Il épouse Octavie Pierre le 16 septembre 1864. Membre de la société des Anciens militaires sous Léopold 1er, il est aussi le fils d'un ancien volontaire de 1830, et à c'est à ce titre qu'il apparaît sur la photo du 18 juin 1905 prise sur le porche de l'Hôtel-de-ville, à la droite du porte-drapeau (Jean-Baptiste Adriaens). | ||
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'''Dupire Arthur'''(Eugène) : né à Monceau-sur-Sambre le 2 février 1879 et décédé à Braine-l'Alleud le 8 décembre 1949. Avocat, il s'installe à Braine-l'Alleud le 28 juin 1906 [[Rue de l'Hôpital]]. Il est rapidement intégré à la section locale du parti catholique, pour lequel il militera jusqu'à la fin des années vingt. Il épouse Marguerite Gosset (1888-1965) dont il a quatre enfants. Il est conseiller communal entre 1921 et 1930. Il doit démissionner pour cause de santé, des troubles graves l'empêchant de poursuivre sa carrière tant politique que professionnelle. Il fut cependant, avant ce moment, un des meilleurs orateurs publics et fut regretté de bien des amis. | '''Dupire Arthur'''(Eugène) : né à Monceau-sur-Sambre le 2 février 1879 et décédé à Braine-l'Alleud le 8 décembre 1949. Avocat, il s'installe à Braine-l'Alleud le 28 juin 1906 [[Rue de l'Hôpital]]. Il est rapidement intégré à la section locale du parti catholique, pour lequel il militera jusqu'à la fin des années vingt. Il épouse Marguerite Gosset (1888-1965) dont il a quatre enfants. Il est conseiller communal entre 1921 et 1930. Il doit démissionner pour cause de santé, des troubles graves l'empêchant de poursuivre sa carrière tant politique que professionnelle. Il fut cependant, avant ce moment, un des meilleurs orateurs publics et fut regretté de bien des amis. | ||
'''Eloy Firmin''' : né à Braine-l'Alleud, le 24 avril 1919 et tombé au champ d'honneur à Bavikhove (Courtrai), le 24 mai 1940. Soldat au 25ème de Ligne. | '''Eloy Firmin''' : né à Braine-l'Alleud, le 24 avril 1919 et tombé au champ d'honneur à Bavikhove (Courtrai), le 24 mai 1940. Soldat au 25ème de Ligne. | ||
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+ | '''Equenne Louis'''Joseph Désiré Ghislain : né à Braine-l'Alleud le 16 octobre 1836 et y décédé le 4 septembre 1887.Fils de Désiré Louis Equenne et d'Amélie Nicaise. Négociant en textiles. Epoux de Julie Philomène Vandercappel, originaire de Lasne Chapelle-Saint-Lambert. Né à la Grand-¨Place, au coin de la rue du château, il y vivra toute sa vie. Parmi ses enfants, Alfred et Louis (voir ci-dessous)sont devenus des brainois connus pour leur engagement libéral dès la création du cercle Le Progrès (1884) et c'est son fils Emile (né le 30 janvier 1871) qui reprendra à son décès le négoce de tissus paternel avec l'aide de son frère Victor (né le 15 février 1873) qui fut le représentant itinérant de la firme familiale. En fin de vie, il fit bâtir une vaste maison à la Station, actuelle rue des Croix de Feu, qu'il ne put habiter, mais que ses enfants et sa veuve gardèrent ensuite. | ||
'''Equenne Louis''' Alphonse Ghislain : né à Braine-l'Alleud le 14 février 1877 et y décédé le 17 janvier 1943. Fils de Louis Joseph Désiré Equenne fabricant de tissus et commerçant et de Julie Vandercappel également commerçante. Né à la Grand-Placé n°18, son père décède inopinément âgé de 50 ans, le 4 septembre 1887. Sa veuve et ses 5 enfants déménagent quelques semaines plus tard dans une vaste maison en face de la gare, que son père désirait occuper en automne. Sa veuve reste très active et est soucieuse d'éduquer au mieux toute sa famille. Alors que ses frères aînés Emile et Victor reprennent dans les années 1890 l'activité du textile, Louis entre à L'Université Libre de Bruxelles en octobre 1895 et sort en 1902 docteur en médécine. Il devient alors Interne des Hôpitaux civils de la ville de Bruxelles. Comme sa mère a utilisé au mieux les finances issues du commerce textile, elle a fait bâtir plusieurs maisons et bâtiments de la rue de la Gendarmerie (entre autres, l'actuel foyer socio-culturel)ce qui permet à Louis Equenne d'ouvrir en 1906, une clinique privée dans une de ces maisons, le numéro 12. Il épouse Jeanne De Bluts née à Ixelles le 26 septembre 1883, mais ils n'auront pas d'enfants. Sa clinique chirurgicale contient aussi une section de maison de convalescence. Il y accueille une clientèle aisée, ce qui ne l'empêche pas de soigner aussi des personnes défavorisées. Faisant partie d'une famille libérale, il représente ce parti lors des élections communales d'octobre 1926, remportant le 5ème meilleur score des votes de préférences juste après les grandes familles Demanet, Gérard et Jacobs. Mais il se retire de la vie politique aussitôt après le scrutin. Il déménage sa clinique chirugicale et ferme la maison de convalescence au tournant de la seconde guerre mondiale. Son établissement est alors situé au n° 15 et 17 de la rue du château, et sa veuve revendra aussitôt cette clinique alors prospère à un médécin qui va défrayer la chronique : Célestin Rinchard.(Affaire Rinchard de dimension nationale). | '''Equenne Louis''' Alphonse Ghislain : né à Braine-l'Alleud le 14 février 1877 et y décédé le 17 janvier 1943. Fils de Louis Joseph Désiré Equenne fabricant de tissus et commerçant et de Julie Vandercappel également commerçante. Né à la Grand-Placé n°18, son père décède inopinément âgé de 50 ans, le 4 septembre 1887. Sa veuve et ses 5 enfants déménagent quelques semaines plus tard dans une vaste maison en face de la gare, que son père désirait occuper en automne. Sa veuve reste très active et est soucieuse d'éduquer au mieux toute sa famille. Alors que ses frères aînés Emile et Victor reprennent dans les années 1890 l'activité du textile, Louis entre à L'Université Libre de Bruxelles en octobre 1895 et sort en 1902 docteur en médécine. Il devient alors Interne des Hôpitaux civils de la ville de Bruxelles. Comme sa mère a utilisé au mieux les finances issues du commerce textile, elle a fait bâtir plusieurs maisons et bâtiments de la rue de la Gendarmerie (entre autres, l'actuel foyer socio-culturel)ce qui permet à Louis Equenne d'ouvrir en 1906, une clinique privée dans une de ces maisons, le numéro 12. Il épouse Jeanne De Bluts née à Ixelles le 26 septembre 1883, mais ils n'auront pas d'enfants. Sa clinique chirurgicale contient aussi une section de maison de convalescence. Il y accueille une clientèle aisée, ce qui ne l'empêche pas de soigner aussi des personnes défavorisées. Faisant partie d'une famille libérale, il représente ce parti lors des élections communales d'octobre 1926, remportant le 5ème meilleur score des votes de préférences juste après les grandes familles Demanet, Gérard et Jacobs. Mais il se retire de la vie politique aussitôt après le scrutin. Il déménage sa clinique chirugicale et ferme la maison de convalescence au tournant de la seconde guerre mondiale. Son établissement est alors situé au n° 15 et 17 de la rue du château, et sa veuve revendra aussitôt cette clinique alors prospère à un médécin qui va défrayer la chronique : Célestin Rinchard.(Affaire Rinchard de dimension nationale). | ||
'''Félix Anne Ghislaine''' née à Braine-l'Alleud le 22 mars 1840 et y décédée le 6 novembre 1917. Fut préfète de la Congrégation de la Sainte Vierge et du Tiers Ordre de Saint-François. | '''Félix Anne Ghislaine''' née à Braine-l'Alleud le 22 mars 1840 et y décédée le 6 novembre 1917. Fut préfète de la Congrégation de la Sainte Vierge et du Tiers Ordre de Saint-François. | ||
- | '''Félix Félix''' Guillaume Joseph : né à Ohain le 25 juillet 1816 et décédé à Braine-l'Alleud le 15 octobre 1899. Fils de Pierre Ignace Félix et de Anne-Marie Hanouille tous deux de Ohain, il épouse Marie Catherine Delporte de Braine-l'Alleud et vient s'établir dans notre commune un peu avant 1840. Marchand de denrées comestibles, il tient un magasin durant près d'un demi-siècle, sur le coin de la rue du Mol et des Jambes. Il y vend surtout des liqueurs et autres boissons alcoolisées. Il est conseiller communal à partir du 25 juin 1853, et le reste jusqu'à sa démission du 27 février 1861. Il est aussi échevin entre le 17 janvier 1857 et sa démission du 27 février 1861. Il est de tendance nettement libérale, hédoniste, ce qui lui vaut d'avoir les honneurs de la plume du Curé Adolphe Hoofs, en 1858, qui lui prête un orgueil et une vanité démesurée ! Mais Félix reste le "bienheureux", une fois son tablier communal cédé à un autre collègue, alors receveur de la Bienfaisance,et aussi amateur de liqueurs, François Lauchay. Fut aussi membre de l'Harmonie de Braine, et membre honoraire (il a fait partie du voyage mémorable à Merville en 1894). Sa fille Anne Ghislaine était par contraste avec son père, d'une grande conviction chrétienne (voir ci-dessus). | + | '''Félix Félix''' Guillaume Joseph : né à Ohain le 25 juillet 1816 et décédé à Braine-l'Alleud le 15 octobre 1899. Fils de Pierre Ignace Félix et de Anne-Marie Hanouille tous deux de Ohain, il épouse Marie Catherine Delporte de Braine-l'Alleud et vient s'établir dans notre commune un peu avant 1840. Marchand de denrées comestibles, il tient un magasin durant près d'un demi-siècle, sur le coin de la rue du Mol et des Jambes. Il y vend surtout des liqueurs et autres boissons alcoolisées. Il est conseiller communal à partir du 25 juin 1853, et le reste jusqu'à sa démission du 27 février 1861. Il est aussi échevin entre le 17 janvier 1857 et sa démission du 27 février 1861. Il est de tendance nettement libérale, hédoniste, ce qui lui vaut d'avoir les honneurs de la plume du Curé Adolphe Hoofs, en 1858, qui lui prête un orgueil et une vanité démesurée ! Mais Félix reste le "bienheureux", une fois son tablier communal cédé à un autre collègue, alors receveur de la Bienfaisance,et aussi amateur de liqueurs, François Lauchay. Toutefois, pour montrer son opposition à la "jeune génération" libérale au pouvoir depuis 1867, il se présente sur la liste catholique en 1878. Les temps avaient changé. Fut aussi membre de l'Harmonie de Braine, et membre honoraire (il a fait partie du voyage mémorable à Merville en 1894). Sa fille Anne Ghislaine était par contraste avec son père, d'une grande conviction chrétienne (voir ci-dessus). |
Il est cité dans les " Billets de Grand Père " d'Emile Désirant. | Il est cité dans les " Billets de Grand Père " d'Emile Désirant. | ||
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+ | '''Flamand Jean Pierre''' dit Pierre : né à Braine-l'Alleud le 8 décembre 1837 et y décédé le 5 juin 1911. Fils de Pierre Joseph Flamand et de Marie Joseph Daille. Père et fils sont menuisiers et sont établis de longue date à l'Estrée.Il épouse le 9 février 1870 Hélène Depester, fille de Jean Depester et de Marie Joseph Deprez. Pierre Flamand fut le premier échevin socialiste de Braine-l'Alleud. Militant dès les premières années (1887 - 1893) qui visent à émanciper le mouvement ouvrier de l'aile progressiste du Cercle Libéral le Progrès, Pierre Flamand est un des proches d'Alphonse Allard, instituteur communal pionnier des luttes ouvrières en Brabant Wallon. Il se présente aux élections communales de 1899 sur la liste de cartel libéral - socialiste, il est élu et devient ainsi conseiller communal. Pendant la période de la majorité catholique de 1904 à 1911, il est appelé, le 15 octobre 1910 par le Collège échevinal à remplacer l'échevin décédé Edouard Vandercam et devient ainsi le premier échevin ouvrier chargé des travaux publics et de l'enseignement. Malheureusement, il ne pourra consacrer que quelques mois à l'intense activité qui l'absorbe. Il décède inopinément et sera regretté unanimement par toutes les sensibilités. Ses obsèques ont réuni la grande foule. Son fils Pierre Joseph Flamand né le 23 janvier 1871 lui succédera au sein du conseil communal, reprenant le flambeau paternel, mais restera mandataire communal jusqu'en 1952, alors âgé de 81 ans ! Une longévité seulement dépassée par celle d'Antoine Charlier (voir notice ci-dessus). Sources : Brania 2006/2 et 2007/1 Aux Urnes, citoyens ! Texte de Ph.Buchelot.Etat-civil de la commune de Braine-l'Alleud. | ||
Le dossier des combattants de 1830 précise : " Le 5 septembre 1830, avec d'autres jeunes gens et sous la conduite de Lucien Mercier, il arbora le drapeau brabançon aux couleurs noir, jaune et rouge au sommet du Lion de Waterloo, ainsi qu'au clocher de l'église de Braine-l'Alleud." | Le dossier des combattants de 1830 précise : " Le 5 septembre 1830, avec d'autres jeunes gens et sous la conduite de Lucien Mercier, il arbora le drapeau brabançon aux couleurs noir, jaune et rouge au sommet du Lion de Waterloo, ainsi qu'au clocher de l'église de Braine-l'Alleud." | ||
- | Il participa avec les volontaires brainois aux combats du Parc de Bruxelles dès le 24 septembre en fin de journée, ainsi qu'à tous les combats décisifs pour l'indépendance de la Belgique, jusqu'au siège de la citadelle d'Anvers en octobre et novembre 1830. Louis Hymans, historien précise dans son Histoire de Bruxelles en 3 volumes, qu'il fut blessé par feu à la | + | Il participa avec les volontaires brainois aux combats du Parc de Bruxelles dès le 24 septembre en fin de journée, ainsi qu'à tous les combats décisifs pour l'indépendance de la Belgique, jusqu'au siège de la citadelle d'Anvers en octobre et novembre 1830. Louis Hymans, historien précise dans son Histoire de Bruxelles en 3 volumes, qu'il fut blessé par feu à la face lors des affrontements du Parc. (annexe au chapitre X du second tome : liste des décorés de la médaille de fer commémorative de la révolution de 1830). |
A la tête d'une délégation des anciens militaires de Genappe et Braine-l'Alleud, il est présent à la revue du général Mellinet lors de l'intronisation de Léopold 1er le 21 juillet 1831. | A la tête d'une délégation des anciens militaires de Genappe et Braine-l'Alleud, il est présent à la revue du général Mellinet lors de l'intronisation de Léopold 1er le 21 juillet 1831. | ||
Le 27 septembre 1832, après avoir aussi participé aux combats du mois d'août, il reçut avec le Bourgmestre Edouard Gouttier et trois anciens combattants le drapeau d'honneur décerné à la Commune par l'Etat Belge. | Le 27 septembre 1832, après avoir aussi participé aux combats du mois d'août, il reçut avec le Bourgmestre Edouard Gouttier et trois anciens combattants le drapeau d'honneur décerné à la Commune par l'Etat Belge. | ||
Sources : Dossiers des anciens militaires et volontaires de 1830. A.G.R. | Sources : Dossiers des anciens militaires et volontaires de 1830. A.G.R. | ||
Le général Anne François Mellinet et sa brigade " La Victorieuse ", les origines du 3ème Chasseurs à pied, Bruxelles, Editions de la Fourragère, 1947, tome 2 (article sur Genappe et notes) par Louis Leconte. | Le général Anne François Mellinet et sa brigade " La Victorieuse ", les origines du 3ème Chasseurs à pied, Bruxelles, Editions de la Fourragère, 1947, tome 2 (article sur Genappe et notes) par Louis Leconte. | ||
- | Bruxelles à travers les âges, en 3 volumes, par Louis Hymans (le troisième volume Bruxelles moderne a été rédigé par Paul Hymans, neveu de Louis | + | Bruxelles à travers les âges, en 3 volumes, par Louis Hymans (le troisième volume Bruxelles moderne a été rédigé par Paul Hymans, neveu de Louis. L'annexe du chapitre 10 du second tome comprend le détail des officiers actifs pendant la révolution belge) |
'''Gailly Georgette''' : née à Ophain le 8 juillet 1920 et décédée à Braine-l'Alleud, le 22 décembre 2012. Epouse de Deridder Vital. Maman de Deridder André et Liliane. | '''Gailly Georgette''' : née à Ophain le 8 juillet 1920 et décédée à Braine-l'Alleud, le 22 décembre 2012. Epouse de Deridder Vital. Maman de Deridder André et Liliane. | ||
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+ | '''Geerts Emile''' : né à Braine-l'Alleud le 22 juillet 1920 et y décédé le 28 octobre 2003. Fils de Gustave Geerts et de Zélie Huriaux. Employé communal de la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à sa retraite en 1985. Musicien à l'Harmonie de Mont-Saint-Pont de 1928 à 1935 (clarinettiste). Epoux d' Esther Adrians (fille d'Alfred Adrians et d'Alida Goesens), ils ont eu deux enfants. Habitait Sart-Moulin, rue Hyppolite n°7. | ||
'''Gérard Gustave''': né à Bruxelles le 31 octobre 1863 et décédé à Braine-l'Alleud le 8 août 1937. Epoux de Valentine Tasson avec qui il eut deux filles, Ghislaine et Suzanne. Second fils d'Hilaire père et de Julie Spelkens. Industriel, propriétaire foncier, il fit bâtir le " château de Mont-Saint-Pont" en 1898.Il est directeur du tissage de Mont-Saint-Pont, où il met au point et fait breveter un nouvel outillage mécanique avec son contre-maître Schneider. Il vécut dans son château avec sa famille et ses deux frères cadets, Jules et Léon. Avec la crise financière et économique du début des années 1930, il décide de vendre son usine après 1934. Officier d'Académie des Arts et Métiers, il participait aux concours de fins d'études des métiers industriels. | '''Gérard Gustave''': né à Bruxelles le 31 octobre 1863 et décédé à Braine-l'Alleud le 8 août 1937. Epoux de Valentine Tasson avec qui il eut deux filles, Ghislaine et Suzanne. Second fils d'Hilaire père et de Julie Spelkens. Industriel, propriétaire foncier, il fit bâtir le " château de Mont-Saint-Pont" en 1898.Il est directeur du tissage de Mont-Saint-Pont, où il met au point et fait breveter un nouvel outillage mécanique avec son contre-maître Schneider. Il vécut dans son château avec sa famille et ses deux frères cadets, Jules et Léon. Avec la crise financière et économique du début des années 1930, il décide de vendre son usine après 1934. Officier d'Académie des Arts et Métiers, il participait aux concours de fins d'études des métiers industriels. | ||
'''Gérard Hilaire''' "père" : né à Braine-l'Alleud le 31 mars 1835 et décédé à Bruxelles, rue du Midi n° 96, le 8 juin 1896. Epoux de Julie Spelkens en premières noces, de Stéphanie Thomas (native de Farciennes) en secondes. De ces deux mariages, il eut 5 fils qui jouèrent un rôle important dans le développement de la maison industrielle et commerciale de leurs auteurs. Hilaire père débute comme simple tisserand, ensuite devient contre-maître pour un négociant en toiles de Bruxelles. Il monte dans la capitale au début des années 1860. Il fonde la maison de commerce : " Gérard frères " avec son frère cadet Jean-François et avec le soutien financier de son père. | '''Gérard Hilaire''' "père" : né à Braine-l'Alleud le 31 mars 1835 et décédé à Bruxelles, rue du Midi n° 96, le 8 juin 1896. Epoux de Julie Spelkens en premières noces, de Stéphanie Thomas (native de Farciennes) en secondes. De ces deux mariages, il eut 5 fils qui jouèrent un rôle important dans le développement de la maison industrielle et commerciale de leurs auteurs. Hilaire père débute comme simple tisserand, ensuite devient contre-maître pour un négociant en toiles de Bruxelles. Il monte dans la capitale au début des années 1860. Il fonde la maison de commerce : " Gérard frères " avec son frère cadet Jean-François et avec le soutien financier de son père. | ||
- | En 1869, sa maison devient industrielle avec le rachat de l'ancienne filature Boucher à Mont-Saint-Pont. Mais il retarde ses investissements par prudence, jusqu'à la mise en fonction de la liaison ferroviaire Braine-l'Alleud - Bruxelles et Charleroi. Dès lors il transforme la filature en grand tissage de toiles mi-coton, mi-laine. Cette fabrique complète la teinturerie familiale établie dès 1866 et dirigée alors par son frère. Il vit en partie à Bruxelles (avenue du Midi 96-98-100) en partie à Braine-l'Alleud, à Mont-Saint-Pont où il acquiert de nombreux terrains. Avec ses fils, il fonde une puissance financière et investit dans l'immobilier. Il a vécu cependant très simplement. Il fut aussi conseiller communal à Braine-l'Alleud de 1875 à 1895. Chevalier de l'Ordre de Léopold. | + | En 1869, sa maison devient industrielle avec le rachat de l'ancienne filature Boucher à Mont-Saint-Pont. Mais il retarde ses investissements par prudence, jusqu'à la mise en fonction de la liaison ferroviaire Braine-l'Alleud - Bruxelles et Charleroi. Dès lors il transforme la filature en grand tissage de toiles mi-coton, mi-laine. Cette fabrique complète la teinturerie familiale établie dès 1866 et dirigée alors par son frère. Il vit en partie à Bruxelles (avenue du Midi 96-98-100) en partie à Braine-l'Alleud, à Mont-Saint-Pont où il acquiert de nombreux terrains. Avec ses fils, il fonde une puissance financière et investit dans l'immobilier. Il a vécu cependant très simplement. Il fut aussi conseiller communal à Braine-l'Alleud de 1875 à 1895. Chevalier de l'Ordre de Léopold. |
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+ | '''Gérard Jean-François''' : né à Braine-l'Alleud le 9 février 1837 et décédé à Wauthier-Braine le 30 juillet 1908. Fils de Grégoire Gérard et de Anne Joseph Lambert. Fils cadet, il participe avec Hilaire et son père à la mise sur pied d'un ensemble industriel d'envergure. Directeur de la teinturerie du Castegier de 1866 à 1900, il réside tour à tour à Braine-l'Alleud, à Bruxelles et enfin à Wauthier-Braine. Ayant racheté l'ancienne filature de cette dernière commune, il y réside jusqu'à son décès. Il a aussi été quelques années bourgmestre de Wauthier-Braine, succédant à Constantin Jourez, également natif de Braine-l'Alleud et faisant partie du groupe familial Wayez - Jourez. Epoux de Marie-Louise Uytborghs,sans descendance. | ||
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'''Gérard René-Hilaire''' : décédé le 20 juillet 1875 à l'âge de 7 mois. La messe d'ange a eu lieu le mercredi 21 juillet à 9 heures en l'église paroissiale de Braine-l'Alleud. | '''Gérard René-Hilaire''' : décédé le 20 juillet 1875 à l'âge de 7 mois. La messe d'ange a eu lieu le mercredi 21 juillet à 9 heures en l'église paroissiale de Braine-l'Alleud. | ||
- | '''Gervy Télesphore''' : né à Braine-l'Alleud le 12 juin 1851 et y décédé le 20 mai 1919. Epoux de Mairesse Zélie. Maçon et père d'Emile et Ernest Gervy, notables catholiques de notre commune. | + | '''Gervy Télesphore''' Joseph : né à Braine-l'Alleud le 12 juin 1851 et y décédé le 20 mai 1919. Fils de Jean-Baptiste Gervy, maçon et de Marie-Thérèse Courbet (native de Lasnes Chapelle-Saint-Lambert). Epoux de Mairesse Zélie. Maçon et père d'Emile et Ernest Gervy, notables catholiques de notre commune. |
'''Gervy Sylvie''' : née à Braine-l'Alleud le 6 septembre 1883 et y décédée le 7 novembre 1960. Epouse de Pays Alexandre. | '''Gervy Sylvie''' : née à Braine-l'Alleud le 6 septembre 1883 et y décédée le 7 novembre 1960. Epouse de Pays Alexandre. | ||
'''Hans Pierre''' : né à Boogarden (commune de Pepingen, Brabant Flamand) le 27 mars 1805 et décédé le 12 juillet 1872, à Braine-l'Alleud (hameau de la Neuville). Domestique, il épousa Aldegonde Ghilaine Art (Braine-l'Alleud, le 1er février 1814) le 13 novembre 1842. Ils eurent 4 enfants, deux garçons : Pierre Joseph (11 mars 1843)et Jules Henri (18 janvier 1845) futur père de Jules Hans (voir ci-dessus), Marie Joséphine (5 mai 1848) et Sidonie Félicienne (17 octobre 1850 - 4 avril 1866). Grands parents du bourgmestre Jules Hans. | '''Hans Pierre''' : né à Boogarden (commune de Pepingen, Brabant Flamand) le 27 mars 1805 et décédé le 12 juillet 1872, à Braine-l'Alleud (hameau de la Neuville). Domestique, il épousa Aldegonde Ghilaine Art (Braine-l'Alleud, le 1er février 1814) le 13 novembre 1842. Ils eurent 4 enfants, deux garçons : Pierre Joseph (11 mars 1843)et Jules Henri (18 janvier 1845) futur père de Jules Hans (voir ci-dessus), Marie Joséphine (5 mai 1848) et Sidonie Félicienne (17 octobre 1850 - 4 avril 1866). Grands parents du bourgmestre Jules Hans. | ||
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+ | '''Hanssens Achille''' Ghislain : né à Braine-l'Alleud le 11 juin 1868 et y décédé le 3 novembre 1935. Fils de Jean-François Hanssens, cordonnier et cultivateur au Ménil et de Caroline Odile Pierret. Employé, receveur communal à partir de 1890, proche des libéraux avant 1914 ensuite des socialistes. Il épouse le 16 juin 1897 Marie Catherine Ghislaine Hautfenne, fille de l'horticulteur Jean-Baptiste Hautfenne et de son épouse Elisabeth Jansen. Ils n'auront que deux enfants,dont Rachel Hanssens. Rachel Hanssens épouse de Louis Meurisse sont les parents du pharmacien bien connu Guy Meurisse. | ||
+ | Le couple Hanssens - Hautfenne a résidé rue Colo-Hughes n° 42,jusqu'au décès d'Achille, sa veuve rejoignant ses enfants avenue Napoléon ensuite. Achille Hanssens était réputé comme chasseur. | ||
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'''Hautfenne Désiré''' Jean Joseph Ghislain, né à Braine-l'Alleud le 30 décembre 1851 et y décédé le 25 septembre 1894. Fils de Philibert Etienne Hautfenne et de Elisabeth Désirée Bernier. Epoux de Marie Ghislaine Voussure. Employé d'industrie, il accepte au pied levé de remplacer Jean-Baptiste Theys, démissionnaire, en tant que secrétaire communal. Fonction qu'il assuma à la plus grande satisfaction de tous jusqu'à son décès suite à une courte et irrémédiable maladie. Il laisse une veuve avec enfants âgée de seulement 36 ans. | '''Hautfenne Désiré''' Jean Joseph Ghislain, né à Braine-l'Alleud le 30 décembre 1851 et y décédé le 25 septembre 1894. Fils de Philibert Etienne Hautfenne et de Elisabeth Désirée Bernier. Epoux de Marie Ghislaine Voussure. Employé d'industrie, il accepte au pied levé de remplacer Jean-Baptiste Theys, démissionnaire, en tant que secrétaire communal. Fonction qu'il assuma à la plus grande satisfaction de tous jusqu'à son décès suite à une courte et irrémédiable maladie. Il laisse une veuve avec enfants âgée de seulement 36 ans. | ||
- | '''Ipersiel Jean-Baptiste''' : né à Braine-l'Alleud le 19 janvier 1787 et y décédé le 11 août 1870. Fils de Ipersiel François et de Nicaise Anne. Marié le 30 septembre 1814 avec Ghislain Isabelle, décédée le 23 octobre 1836, et remarié avec Stache Marie-Thérèse, le 23 mars 1837. Ancien militaire, garde-champêtre. | + | '''Ipersiel Jean-Baptiste''' : né à Braine-l'Alleud le 19 janvier 1787 et y décédé le 11 août 1870. Fils de Ipersiel François et de Nicaise Anne. Il est né rue Coleau sur Waterloo, mais à cette époque, le hameau de la Blocquerie (rue Coleau et rue Victor Hugo actuelles)faisaient partie de Braine-l'Alleud. Il est conscrit en 1807 et fait plusieurs campagnes napoléoniennes. Marié le 30 septembre 1814 avec Ghislain Isabelle, décédée le 23 octobre 1836, et remarié avec Stache Marie-Thérèse, le 23 mars 1837. Ancien militaire sous l'Empire,il devient le garde des propriétés (campagnes) de la famille Mercier avant 1830. Il est ensuite garde-champêtre communal. |
- | '''Ipersiel Françoise''' : née à Braine-l'Alleud (ferme du Ménil) le 8 octobre 1630 et y décédée le | + | '''Ipersiel Françoise''' : née à Braine-l'Alleud (ferme du Ménil) le 8 octobre 1630 et y décédée le 6 août 1725. Fille de Allonze (Alphonse) Iperziel et d'Isabeau Wautier. Sa mère a connu personnellement l'Archiduchesse Isabelle, alors notre souveraine, laquelle faisait envoyer chercher l'eau de la Légère Eau, pour ses problèmes gastriques. Ce fait a été transmis par Françoise à toute sa famille et aux brainois. Françoise s'est mariée avec Jean Theys le 30 mai 1652. Ils eurent 10 enfants parmi lesquels 3 fils ont été à leur tour soit fermiers à la ferme seigneuriale du Ménil (Nicolas l'aîné né en 1652, Antoine né en 1667) soit à celle de la Basse-Cour (Bernard né en 1662) dans la rue de la Chiennerie (ferme Gilot actuelle). Elle cultive avec ses fils jusqu'en 1711, date où elle répartit certains de ses biens entre ses héritiers. Elle fut veuve dès le 27 mai 1678. (Voir aussi au nom de famille : Theys). |
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'''Jacobs Jean-Baptiste''': né à Braine-l'Alleud le 16 octobre 1820 et y décédé (Goëtte) le 30 janvier 1899. Elevé par sa mère Suzanne Jacobs, il devient blanchisseur de toiles de coton chez Henri Elmer qui travaille sur le site actuel des entreprises Carimar. | '''Jacobs Jean-Baptiste''': né à Braine-l'Alleud le 16 octobre 1820 et y décédé (Goëtte) le 30 janvier 1899. Elevé par sa mère Suzanne Jacobs, il devient blanchisseur de toiles de coton chez Henri Elmer qui travaille sur le site actuel des entreprises Carimar. | ||
Il devient ensuite patron teinturier et n'a de cesse d'améliorer ses connaissances en matière de commerce et d'industrie. Avec son fils Edmond Jacobs, il fonde ainsi la maison du Blanc sur coton Jacobs père et fils vers 1875- 80. Il aura deux épouses : Amélie de Hennault et Anne-Marie Poulet et de nombreux enfants, dont Edmond industriel et Léon conseiller communal et échevin, bourgmestre de Braine-l'Alleud de 1912 à 1921. Il fut militant libéral, mais aussi fervent croyant, conseiller communal libéral de 1882 à 1895. Président de l'Association des anciens militaires sous Léopold 1er de 1896 à son décès. | Il devient ensuite patron teinturier et n'a de cesse d'améliorer ses connaissances en matière de commerce et d'industrie. Avec son fils Edmond Jacobs, il fonde ainsi la maison du Blanc sur coton Jacobs père et fils vers 1875- 80. Il aura deux épouses : Amélie de Hennault et Anne-Marie Poulet et de nombreux enfants, dont Edmond industriel et Léon conseiller communal et échevin, bourgmestre de Braine-l'Alleud de 1912 à 1921. Il fut militant libéral, mais aussi fervent croyant, conseiller communal libéral de 1882 à 1895. Président de l'Association des anciens militaires sous Léopold 1er de 1896 à son décès. | ||
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+ | '''Joinneau Pierre''' : né à Sint-Pieters-Capelle,Flandre Occidentale (actuellement fusionnée avec Middelkerke) le 23 février 1848 et décédé à Braine-l'Alleud le 19 novembre 1933. Fils de Jean-Baptiste Joinneau et de Dorothée De Weyer. Pierre surnommé Pierre del Barrière, a été le premier garde-barrière de Braine-l'Alleud, entré en fonction à la gare le 10 mars 1874, date de son inscription au domicile dans la Station, alors construite. Il résida un peu plus tard, dans la maison située le long des voies côté nord, vers Mont-Saint-Jean (située à l'époque au n° 9 Sainte-Marie-Madeleine, comprenez la Patte de Poule). Il fera fonction de garde-barrière pendant un peu plus de 10 ans. Il change de fonction et devient maître des aiguillages, assurant la bonne conduite de l'important trafic de marchandises qui s'intercale avec les deux lignes de passagers (124 et 115)à partir de 1885. Il fait construire en 1895-96 une des maisons qui borde la place de la Station (et bouche le passage à l'actuel Pont Courbe) y établissant le reconnu café de la Barrière. Coin préféré des cheminots. Il laisse alors la maison du garde à son successeur Charles-Louis Dehenneau. Il a épousé Marie Alphonsine Paduwat et ils ont eu 6 enfants, tous nés et établis à Braine-l'Alleud et dans les environs. Son père, ouvrier agricole west-flandrien est venu aussi résider avec son fils et est mort à Braine-l'Alleud le 31 décembre 1878. | ||
'''Joniaux Ignace''' : né à Braine-l'Alleud le 29 mars 1812 et y décédé le 13 mars 1900 (à 22 heures). Fils de Théodore Joniaux et de Jeanne Ipersiel. Menuisier et cordonnier, il est le connu comme le dernier combattant volontaire brainois des journées de la Révolution Belge de 1830. Le dernier, puisqu'il était le plus jeune, mais aussi, le dernier survivant brainois de cette épopée sociale et politique. Entré rapidement à l'Harmonie de Braine, il lui revient l'honneur de chanter la Brabançonne lors de toutes les manifestations officielles. Il est nommé comme Président de la Société de Militaires décorés, enrôlés sous le règne de Léopold Ier. Il est un des trois volontaires mis à l'honneur lors de la remise officielle du drapeau de cette société par le Ministre de la Guerre Brassinne, le 23 août 1896. Il a résidé presque toute sa vie à Braine-l'Alleud, et à Genappe pendant quelques années au début de son mariage (aux alentours de 1840). Il était propriétaire du numéro 10 de la rue du Château. | '''Joniaux Ignace''' : né à Braine-l'Alleud le 29 mars 1812 et y décédé le 13 mars 1900 (à 22 heures). Fils de Théodore Joniaux et de Jeanne Ipersiel. Menuisier et cordonnier, il est le connu comme le dernier combattant volontaire brainois des journées de la Révolution Belge de 1830. Le dernier, puisqu'il était le plus jeune, mais aussi, le dernier survivant brainois de cette épopée sociale et politique. Entré rapidement à l'Harmonie de Braine, il lui revient l'honneur de chanter la Brabançonne lors de toutes les manifestations officielles. Il est nommé comme Président de la Société de Militaires décorés, enrôlés sous le règne de Léopold Ier. Il est un des trois volontaires mis à l'honneur lors de la remise officielle du drapeau de cette société par le Ministre de la Guerre Brassinne, le 23 août 1896. Il a résidé presque toute sa vie à Braine-l'Alleud, et à Genappe pendant quelques années au début de son mariage (aux alentours de 1840). Il était propriétaire du numéro 10 de la rue du Château. | ||
'''Lambert Léon''' : né à Braine-l'Alleud le 18 avril 1888 et décédé à Bruxelles le 24 février 1967. Epoux de Gilbert Flora. | '''Lambert Léon''' : né à Braine-l'Alleud le 18 avril 1888 et décédé à Bruxelles le 24 février 1967. Epoux de Gilbert Flora. | ||
- | ''' | + | '''Lambotte Alexandre''' Ghislain né à Waterloo le 19 novembre 1836 et décédé à Braine-l'Alleud le 14 octobre 1890. Fils de Maximilien Lambotte et de Bernardine Cornet tous deux résidents de Waterloo. Epoux de Céline Halot dont il aura plusieurs enfants, il s'établit à Braine-l'Alleud, dans la maison natale du Cardinal Mercier, dans le courant de l'année 1874. Il y pratique le métier de négociant de tissus. Son fils cadet, Alfred né le 20 juillet 1874 exercera le métier de voyageur de commerce (dans le domaine textile)et son aîné, Emile, né à Waterloo le 12 mai 1867, sera avocat. |
- | ''' | + | '''Latteur François''': né à Feluy le 3 décembre 1891 et décédé à Braine-l'Alleud le 29 novembre 1972. Après des études d'ingénieur commercial à Mons, il est mobilisé fraîchement diplômé. Il passe la première guerre mondiale derrière l'Yser,et est gravement brûlé à l'ypérite, le terrible "gaz moutarde". Après sa démobilisation il entreprend de se consacrer à l'élevage. Des contacts professionnels l'amènent à s'établir à Braine-l'Alleud au début des années 1920.Après avoir épousé Lucie Riklin, originaire de Mourmelon (France,département de la Marne, région Champagne-Ardennes), il crée la ferme avicole " Les Rosiers " dans l'actuelle rue du Jardinier, côté droit (maison avec le coq comme emblème) anciennement isolée, rattachée au hameau de la Planche-aux-Pêcheurs (n° 60). Il est liant et participe rapidement aux festivités locales, notamment aux fameuses processions du Dragon de l'Estrée. Bien que proche du monde ouvrier, c'est pourtant dans la liste libérale qu'il se fait militant local, se présentant aux élections communales de 1932. Ensuite, il reste prudemment à l'écart des remous de la vie politique brainoise, fort agitée pendant deux décennies.C'est en 1952 qu'il revient en politique,en menant la liste libérale des élections communales d'octobre. Il est élu conseiller communal. Il devient ensuite président du Cercle Le Progrès le 20 avril 1956 et conserve ce rôle jusqu'à la fin de l'été 1960. Son poulain n'est autre que Raymond Brassinne qui le remplace dans son mandat de conseiller communal le 15 septembre 1959. Durant les années 1946 à 1960, sa ferme avicole est régulièrement visitée comme entreprise modèle du genre.Mais la concurrence hollandaise lui ôte peu à peu tous les anciens bénéfices. Il se diversifie et crée avec son fils Jean, une division purement horticole.Après son retrait total de la vie communale entre 1960 et 1965, il aide encore Jean Latteur dans son commerce, alors établi comme fleuriste avenue Léon Jourez. Son autre fils Roger, travaille,lui à la Compagnie Intercommunale des Eaux. Sources : listes électorales, état-civil de la commune de Feluy et de Braine-l'Allleud. Témoignage direct de Roger Latteur recueilli par Ph.Buchelot en 1996. Voir aussi : Aux urnes, citoyens ! Brania 2006/2 et 2007/1 |
+ | pages 63-64;78-81. | ||
- | ''' | + | '''Laus Roger''' : né à Tubize le 28 octobre 1911 et décédé à Nivelles le 1er octobre 1971. Fils de Laus Georges et de Degols Maria. Epoux de Vanderplanck Marie. Père de Laus Jean-Marie. Membre du conseil communal d'Ophain durant plus de 18 ans et décédé alors qu'il exerçait les fonctions de premier échevin. Une rue porte son nom à Ophain. |
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+ | '''Le Boulengé Elise''' : décédée à Braine-l'Alleud le 4 mai 1913 à l'âge de 78 ans. Epouse de Boulvin Charles. Membre du tiers-ordre de Saint-François d'Assise. | ||
'''Lefèbre Paule''' : née à Braine-l'Alleud le 22 janvier 1928 et y décédée le 20 janvier 2011. Epouse de Bernier Jacques. Maman de Bernier Monique, Michèle et Christian. | '''Lefèbre Paule''' : née à Braine-l'Alleud le 22 janvier 1928 et y décédée le 20 janvier 2011. Epouse de Bernier Jacques. Maman de Bernier Monique, Michèle et Christian. | ||
'''Lefèvre Jules''' : né à Braine-l'Alleud le 10 décembre 1858 et décédé à l'hôpital de Buscheydt (?) le 11 janvier 1919. Il fut ramené à Braine-l'Alleud le 2 mai 1923 et inhumé le dimanche 6 mai 1923. Epoux de Dieudonné Thérèse. Ouvrier agricole habitant à Merbraine. Réquisitionné par les Allemands en octobre 1918 pour conduire un attelage, il fut écrasé par son chariot. Source : "Les Combattants et déportés de la Guerre 14-18 à Braine-l'Alleud, Ophain-Bois-Seigneur-Isaac et Lillois-Witterzée par Jean Bosse (Novembre 1993). | '''Lefèvre Jules''' : né à Braine-l'Alleud le 10 décembre 1858 et décédé à l'hôpital de Buscheydt (?) le 11 janvier 1919. Il fut ramené à Braine-l'Alleud le 2 mai 1923 et inhumé le dimanche 6 mai 1923. Epoux de Dieudonné Thérèse. Ouvrier agricole habitant à Merbraine. Réquisitionné par les Allemands en octobre 1918 pour conduire un attelage, il fut écrasé par son chariot. Source : "Les Combattants et déportés de la Guerre 14-18 à Braine-l'Alleud, Ophain-Bois-Seigneur-Isaac et Lillois-Witterzée par Jean Bosse (Novembre 1993). | ||
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'''Lefèvre Marie''' : née à Braine-l'Alleud le 5 janvier 1817 et y décédée le 17 mai 1897. Epouse de Pierre Timmermans. Elle était "tierçaire"(?) de saint François d'Assise. | '''Lefèvre Marie''' : née à Braine-l'Alleud le 5 janvier 1817 et y décédée le 17 mai 1897. Epouse de Pierre Timmermans. Elle était "tierçaire"(?) de saint François d'Assise. | ||
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+ | '''Paduwat Marie ''' Alphonsine : née à Marcq (fusionnée actuellement avec Enghien) le 21 octobre 1851 et décédée à Braine-l'Alleud le 4 mars 1915. Fille de Jean-Baptiste Paduwat et de Marie Thérèse Marin (celle-ci native de Sint-Pieters-Capelle). Epouse du premier garde-barrière Pierre Joinneau, elle est venue résider à Braine-l'Alleud dès les premiers jours de la mise en service de la ligne 124. Marie tenait le café de la Barrière, Station n° 12, où se retrouvaient les cheminots en fonction à Braine de 1896 à son décès. L'occupation allemande de notre commune aggrava sa santé. Elle eut 6 enfants qui vécurent à Braine ou dans les environs. | ||
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+ | '''Paesmans Louis''' : né à Ophain-Bois-Seigneur le 31 mai 1900 et décédé à Braine-l'Alleud le 5 mars 1971. Meunier, conseiller communal PSC et bourgmestre de Braine-l'Alleud. Fils de Cassien Paesmans, natif de Braine-l'Alleud et de Marie Demeur, native d'Ophain, il grandit dans la commune maternelle où son père a été nommé instituteur communal dans la dernière décennie du XIXème siècle. Les Paesmans reviennent à Braine à la fin de septembre 1921 où Louis reprend le métier de meunier, après le décès d'un de ses oncles. C'est donc à Sart-Moulin, près du Hain et non loin de la chaussée de Tubize qu'il exerce son métier, dans un quartier partagé entre les industries et l'agriculture.Il a épousé Marthe Jossart native d'Ophain également. Lorsque après la seconde guerre mondiale son fils René (né en 1925)reprend une majeure partie de l'activité ancestrale, il n'hésite plus à se présenter aux élections communales, sur les rangs du PSC local alors emmené par le Baron Raymond Snoy et Lise-Marie Désirant, locomotives de la liste de 1952. Il réalise d'emblée le troisième score en votes de préférences. A l'écart de l'incendie provoqué par la question royale, il rallie les scrutins de tous ceux qui veulent tourner la page et voir l'avenir communal s'inscrire dans une logique saine d'amélioration du sort de chacun. Son charisme simple et sain convaincra. Tête de liste PSC en 1958 (second score préférentiel) c'est lui qui rallie les 3 mousquetaires (André Glibert, Emile Désirant et Charles Van Gucht) formant en 1964, le pôle le plus solide des partis traditionnels, face aux socialistes alors en crise, et aux libéraux, fragiles derrière le ténor que fut Raymond Brassinne. D'où découle alors le changement de majorité, historique, auquel il participa pleinement. Au décès de Raymond Brassinne, gardant patience et sang-froid, les 3 mousquetaires proposent alors sa nomination " pour ramener le calme " et devant les divisions libérales, devient Bourgmestre par arrêté royal du 15 décembre 1967. Reconduit après les élections communales d'octobre 1970, mais épuisé physiquement, il entame son second mandat à la tête de la commune, mais décède quelques mois plus tard. Président d'honneur de l'Harmonie de Mont-Saint-Pont après la seconde guerre mondiale. | ||
'''Paesmans Rémi-François-Ghislain''' : né à Braine-l'Alleud le 22 juillet 1920 et y décédé le 9 septembre 1922. La messe d'ange, corps présent, a été célébrée le mardi 12 septembre 1922 à 8 heures en l'église paroissiale de Saint-Etienne. | '''Paesmans Rémi-François-Ghislain''' : né à Braine-l'Alleud le 22 juillet 1920 et y décédé le 9 septembre 1922. La messe d'ange, corps présent, a été célébrée le mardi 12 septembre 1922 à 8 heures en l'église paroissiale de Saint-Etienne. | ||
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+ | '''Paesmans Sébastien''' : né à Alsemberg le 29 mai 1817 et décédé à Braine-l'Alleud le 25 février 1887. Fils de Guillaume Paesmans, originaire d'Alsemberg et de Emerance Dehoc, ses parents viennent se fixer à Mont-Saint-Pont, reprenant le bail du moulin en 1819, à Jean Martin Langhendries lequel part s'établir à Waterloo. C'est là que grandit Sébastien. Fils de meunier, ce sera son métier et sa préoccupation centrale, sa vie durant. En 1840, son destin prend forme, succédant à son père dans ses responsabilités de meunier principal à Mont-Saint-Pont, et en se mariant à la fille du meunier Jean-Baptiste Piel établi, quant à lui, depuis 1835, à Sart-Moulin.Son épouse Désirée Piel est native de Drucourt, commune du département de l'Eure en France, ne vivra hélàs pas longtemps, et son décès le 27 octobre 1845, est une épreuve majeure de sa vie. Seule une fille, Adélaïde survit à leur mariage, mais au remariage avec une nivelloise, Renelde Pigeolet, les parents de sa première épouse quittent Braine-l'Alleud, revendant sous seing privé le moulin, emmenant la petite Adélaïde. Sébastien Paesmans, opte alors pour le moulin Piel et achève son bail à Mont-Saint-Pont. De son second mariage, il aura 7 enfants en bonne santé, 4 fils et 3 filles. Parmi eux, René, qui reprendra le métier de meunier (né le 23 février 1851) et Cassien, deviendra instituteur (né le 15 avril 1863), Marie, qui vivra jusqu'à la seconde guerre mondiale assurera l'intendance familiale. En 1863, le sort frappe une nouvelle fois très durement. Alors que Sébastien a décidé de rénover et d'agrandir le patrimoine et les installations du moulin, il contracte deux emprunts importants auprès de membres de la famille Jottrand résidant à Saint-Josse-ten-Noode. Quelques mois plus tard, en septembre, le moulin flambe et est quasi totalement détruit. Reconstruit et modernisé, le moulin Paesmans retrouva toute son importance quelques temps plus tard, confortée par l'application de la force motrice de l'électrification. Pour trois générations encore.... | ||
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+ | Rédaction Ph.B. Sources : état-civil de Braine-l'Alleud et Ophain-Bois-Seigneur-Isaac; cadastre du Brabant, enregistrement. Sur l'incendie et les prêts : Notariat Général du Brabant Minutes du notaire Félix Gouttier année 1863, Gazette de Nivelles relatant sur deux numéros consécutifs les détails de l'accident. | ||
'''Parmentier Aurélie''' : née à Braine-l'Alleud, le 30 octobre 1853 et décédée à Waterloo, le 20 septembre 1921. Epouse de Ducarme Henri. | '''Parmentier Aurélie''' : née à Braine-l'Alleud, le 30 octobre 1853 et décédée à Waterloo, le 20 septembre 1921. Epouse de Ducarme Henri. | ||
'''Parvais Véronique''' : née à Nivelles, le 25 mars 1959 et décédée à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac, le 3 juillet 2006. Fille de Parvais José et de Lebrun Yvette. Soeur de Parvais Louis-Marie, Hervé et Pascale. Epouse de Dujardin Serge. Maman de Dujardin Maxime et Jill. A habité [[Avenue des Coquelicots]], clos du Champ d'Abeiche,... | '''Parvais Véronique''' : née à Nivelles, le 25 mars 1959 et décédée à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac, le 3 juillet 2006. Fille de Parvais José et de Lebrun Yvette. Soeur de Parvais Louis-Marie, Hervé et Pascale. Epouse de Dujardin Serge. Maman de Dujardin Maxime et Jill. A habité [[Avenue des Coquelicots]], clos du Champ d'Abeiche,... | ||
- | '''Pastur Marie''' : née à Braine-l'Alleud le | + | '''Pastur Félix-Georges''' dit : "Géo" né à Braine-l'Alleud le 25 août 1878 et décédé le 12 février 1962 à La Hulpe. Fils de Clémentine Victorine Pastur et de père inconnu. Il épouse le 10 mai 1902, Marie Ghislaine Walschaerts, fille des commerçants Walschaerts - Coré (au coin de la rue du Serment et de la rue Jules Hans).Georges Pastur est une personnalité du monde journalistique belge. Neveu de l'imprimeur et commerçant Léon Pastur, il grandit dans cette famille. Dès qu'il est en âge de travailler, il participe aux travaux de l'imprimerie "du Lion" dirigée par son oncle. Devenu vers ses 20 ans co rédacteur de l'Annonce Brabançonne, il se passionne pour le sport en général, les débuts du cyclisme de randonnée, puis de compétition en particulier. Il croise le fer (ou les rayons) avec d'autres cyclos amateurs, tels que Defalque, Devalkeneer et autres champions locaux ou régionaux. Ses chroniques sont signées : Gé pédalé.... Il est aussi le chroniqueur attentif des rencontres de balle-pelote. Devenu journaliste à Bruxelles avant la première guerre mondiale, il crée pendant le conflit une rubrique : " le courrier des soldats " visant à acheminer les lettres des militaires bloqués derrière l'Yser auprès de leurs familles. Plus tard, après l'armistice, il crée le journal Le Brainois, qui sera un des trois principaux hebdomadaires de notre commune, jusqu'au début de la seconde guerre mondiale. Il se retire alors de la vie journalistique. Mais il publiera encore des chroniques locales d'après guerre, notamment dans le journal libéral : Le Publicateur du Canton de Wavre,papiers sans contenu politique, ce qui lui vaudra parfois des déconvenues avec des confrères plus engagés. Il possède aussi une petite boutique de papeterie et autres objets de décoration d'intérieur,chaussée d'Alsemberg puis rue de l'école (n° 7). Membre de la Société Royale d'Harmonie de Braine-l'Alleud, il assume la percussion depuis son adolescence.Malade les dernières semaines de sa vie, il décède dans la clinique du Docteur Dersheid. |
+ | Nous lui devons, en tant qu'amateurs d'histoire locale, d'avoir conservé de nombreux extraits de l'Annonce Brabançonne, sous la forme de découpes d'articles, nécrologies, réclames et affiches diverses, collées dans un fort volume relié de correspondances commerciales qui passa successivement de sa veuve à feu Pierre Desenfans, puis à feu Gaston Philippe et à sa famille. Merci à Géo Pastur, grâce à qui de nombreux détails de la vie brainoise ont été conservés. Sources : le Publicateur de la ville de Wavre (1948 à 1956), L'Annonce Brabançonne (de 1885 à 1914); le Brainois (1919 à 1939). Ph. B. | ||
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+ | '''Pastur Léon''' : né à Braine-l'Alleud le 18 juin 1854 et y décédé le 22 mai 1918. Fils de Jean-Baptiste Pastur et d'Apolonie Ghislaine Gosseau. Léon Pastur a été imprimeur, photographe, créateur, rédacteur et éditeur responsable de l'Annonce Brabançonne, commerçant de cycles, de produits à vocation sanitaire (baume du Lion) de divers articles, et agent publicitaire. Léon Pastur travaille dès ses 20 ans pour deux imprimeurs successifs à Bruxelles. Chargé de placer des publicités d'une part et d'assurer la confection et la mise en page d'une gazette de la capitale, il lance un titre à Braine-l'Alleud en 1883 : L'Utilité. Ce journal hebdomadaire connaît plusieurs parutions. En juin 1885, il lance alors un journal qui va connaître une pérennité rare à un échelon aussi local. L'Annonce Brabançonne est tout d'abord une feuille de 4 pages dont 2 entièrement consacrées à la publicité pour ses annonceurs. Ensuite, et rapidement, le contenu rédactionnel local ou général l'emporte. La chronique des événements brainois est variée, sans tendance politique, bien que Pastur ne fait pas mystère d'être entouré et supporté par la bourgeoisie libérale, comme l'Echo du Hain est supporté par le milieu catholique brainois. Comme il est aussi engagé dans la vie associative, particulièrement dans le Cercle dramatique crée en 1875 et dont il est président en 1900, l'Annonce publie tous les comptes rendus des festivités théâtrales (avec un goût prononcé pour le théâtre en wallon) et supporte aussi la Société Royale d'Harmonie dont il relate les soirées, les festivals, les sorties. La vie politique est narrée assez sobrement. Les élections et leurs suites font l'objet de commentaires d'un observateur bienveillant. Il épouse Eugénie Dauphin (née à Diest le 8 avril 1854) à Bruxelles le 28 avril 1888, avec qui il aura deux filles, Alice et Léa. Son imprimerie a été successivement établie dans des locaux de la rue du château n°2 (chez son ami Jules Voussure et ses parents) de 1883 à 1886; ensuite, rue du Môle 5 puis après 1897, au n° 42 de la même rue, formant le coin de la rue du Serment. Enfin, il s'établit à la Place Sainte-Anne n° 4 avant la première guerre mondiale. C'est Jules Grotard qui reprendra en 1919 le titre de l'Annonce Brabançonne, en rendant hommage à Léon Pastur dans le premier numéro d'après guerre. | ||
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+ | '''Pastur Marie''' : née à Braine-l'Alleud le 10 décembre 1856 et y décédée le 7 août 1936. Epouse de Lacroix Alphonse. Fille d'Henri Joseph Pastur tisserand et d'Antoinette Ipersiel. | ||
'''Pays Alexandre-Jean-Baptiste-Ghislain''':né à Braine-l'Alleud le 1er mars 1884 (Sart-Moulin) et y décédé le 25 mai 1951 (Place Sainte-Anne . Fils de Jean-Baptiste Pays et de Virginie Glibert. Epoux de Voussure Maria puis de Gervy Sylvie. Architecte et géomètre. Par ses parents et ses ancêtres ancrés à Braine-l'Alleud, il s'intéressa à la vie sociale et politique locale. Candidat sur la liste catholique aux élections de Mai 1921, il devient conseiller communal le 2 février 1924, en remplaçant le brasseur Alfred Glibert. Il restera conseiller communal durant le reste de ses jours, sans interruption, notamment au moment de l'évacuation générale en mai 1940. Nommé bourgmestre faisant fonction entre le 21 mai 1940 et le 25 mai 1944, date où il démissionne de cette charge en restant simple conseiller communal. Il fit preuve de sang-froid et de courage pour diminuer le plus possible les difficultés de ses administrés aux prises avec l'occupation allemande. Père d'Ernest Pays, et de ses 3 soeurs aînées : Claire, Marie-Virginie et Laure Pays. (voir aussi BRANIA Revue du Cercle d'Histoire et de Généalogie de Braine-l'Alleud, 2006/2 - 2007/1, pages 56 à 74.) | '''Pays Alexandre-Jean-Baptiste-Ghislain''':né à Braine-l'Alleud le 1er mars 1884 (Sart-Moulin) et y décédé le 25 mai 1951 (Place Sainte-Anne . Fils de Jean-Baptiste Pays et de Virginie Glibert. Epoux de Voussure Maria puis de Gervy Sylvie. Architecte et géomètre. Par ses parents et ses ancêtres ancrés à Braine-l'Alleud, il s'intéressa à la vie sociale et politique locale. Candidat sur la liste catholique aux élections de Mai 1921, il devient conseiller communal le 2 février 1924, en remplaçant le brasseur Alfred Glibert. Il restera conseiller communal durant le reste de ses jours, sans interruption, notamment au moment de l'évacuation générale en mai 1940. Nommé bourgmestre faisant fonction entre le 21 mai 1940 et le 25 mai 1944, date où il démissionne de cette charge en restant simple conseiller communal. Il fit preuve de sang-froid et de courage pour diminuer le plus possible les difficultés de ses administrés aux prises avec l'occupation allemande. Père d'Ernest Pays, et de ses 3 soeurs aînées : Claire, Marie-Virginie et Laure Pays. (voir aussi BRANIA Revue du Cercle d'Histoire et de Généalogie de Braine-l'Alleud, 2006/2 - 2007/1, pages 56 à 74.) | ||
'''Piraux Maurice :''' né à Barbençon, le 18 janvier 1928 et décédé à Bruxelles le mardi 3 janvier 1989. Fils de Piraux Firmin et de Coppin Jeanne. Epoux de Castiaux Simone. Père de Piraux Jean-François (né le 16 juillet 1954), Bernadette (née le 9 mars 1956), Béatrice (née le 31 janvier 1958) et Roseline (née le 4 septembre 1962). Docteur en droit. A écrit "C'est la ville qui nous envie". A habité [[Rue de la Croix]],[[Chaussée d'Alsemberg]], [[Rue Longue]], [[Avenue Napoléon]] et [[Avenue des Coquelicots]]. | '''Piraux Maurice :''' né à Barbençon, le 18 janvier 1928 et décédé à Bruxelles le mardi 3 janvier 1989. Fils de Piraux Firmin et de Coppin Jeanne. Epoux de Castiaux Simone. Père de Piraux Jean-François (né le 16 juillet 1954), Bernadette (née le 9 mars 1956), Béatrice (née le 31 janvier 1958) et Roseline (née le 4 septembre 1962). Docteur en droit. A écrit "C'est la ville qui nous envie". A habité [[Rue de la Croix]],[[Chaussée d'Alsemberg]], [[Rue Longue]], [[Avenue Napoléon]] et [[Avenue des Coquelicots]]. | ||
- | '''Plasman Prosper''' né à Braine-l'Alleud le 31 décembre 1835 et y décédé le 10 juin 1899. Négociant en tissus, il a succédé à Louis Spronck ancien échevin libéral, dans ses propriétés de la rue des Jambes. Candidat pour la liste libérale en 1890. Après la dissolution du corps des pompiers volontaires de la commune, il est le premier commandant du corps des Pompiers Communaux entre 1888 et son décès. On peut voir sa photo dans la revue consacrée à l'Hôtel de Ville, où il préside son corps de sapeurs en uniformes. Son épouse s'appelait Joséphine Nonnon. | + | '''Plasman Prosper''' né à Braine-l'Alleud le 31 décembre 1835 et y décédé le 10 juin 1899. Négociant en tissus, il a succédé à Louis Spronck ancien échevin libéral, dans ses propriétés de la rue des Jambes. Candidat pour la liste libérale en 1890. Après la dissolution du corps des pompiers volontaires de la commune, il est le premier commandant du corps des Pompiers Communaux entre 1888 et son décès. On peut voir sa photo dans la revue consacrée à l'Hôtel de Ville, où il préside son corps de sapeurs en uniformes. Il a aussi fait partie des membres fondateurs de la mutuelle indépendante de secours ouvriers " L'Alliance". Son épouse s'appelait Joséphine Nonnon. |
'''Pleunes Gustave :''' né à Bruges le 13 octobre 1863, décédé le 10 août 1950 à Braine-l'Alleud. Diplômé de l'Ecole Normale , il obtient le poste d'instituteur à l'Ecole Communale du Centre à Braine-l'Alleud en 1883. Au décès de Constant-J. Schepers, il devient instituteur en chef puis Chef d'Ecole. Engagé socialement, il fonde, en 1901, avec le député Alphonse Allard, l'"Union syndicale des maçons et aide-maçons". Il fut aussi le premier instituteur communal à donner des cours de néerlandais, étant parfait bilingue dès l'enfance. Professeur également à l'Ecole Industrielle de Braine-l'Alleud. | '''Pleunes Gustave :''' né à Bruges le 13 octobre 1863, décédé le 10 août 1950 à Braine-l'Alleud. Diplômé de l'Ecole Normale , il obtient le poste d'instituteur à l'Ecole Communale du Centre à Braine-l'Alleud en 1883. Au décès de Constant-J. Schepers, il devient instituteur en chef puis Chef d'Ecole. Engagé socialement, il fonde, en 1901, avec le député Alphonse Allard, l'"Union syndicale des maçons et aide-maçons". Il fut aussi le premier instituteur communal à donner des cours de néerlandais, étant parfait bilingue dès l'enfance. Professeur également à l'Ecole Industrielle de Braine-l'Alleud. | ||
Il épousa Elisabeth Hancq dont il eut deux fils, Maurice et Lucien Pleunes. | Il épousa Elisabeth Hancq dont il eut deux fils, Maurice et Lucien Pleunes. | ||
- | '''Pleunes Lucien :''' fils cadet de Gustave Pleunes et d'Elisabeth Hancq, est né à Braine-l'Alleud | + | '''Pleunes Lucien :''' fils cadet de Gustave Pleunes et d'Elisabeth Hancq, est né à Braine-l'Alleud le 10 mai 1899 et y est décédé en 1989. |
On retiendra son maïorat (1953 - 1955) durant lequel il se montra un bourgmestre "compétent, distingué et aimable"; il présida entre autres les cérémonies de jumelage de Braine avec Ouistreham-Riva-Bella en 1954. | On retiendra son maïorat (1953 - 1955) durant lequel il se montra un bourgmestre "compétent, distingué et aimable"; il présida entre autres les cérémonies de jumelage de Braine avec Ouistreham-Riva-Bella en 1954. | ||
On ignore plus souvent qu'il fut également capitaine de l'équipe de football du Racing White où il joua de 1923 à 1925. | On ignore plus souvent qu'il fut également capitaine de l'équipe de football du Racing White où il joua de 1923 à 1925. | ||
'''Renard Philomène''': Marie née à Braine-l'Alleud le 11 avril 1836 et y décédée le 30 janvier 1899. Fille de Célestin Antoine Renard et de Marie-Jeanne Nicaise. Epouse de Zacharie Firmin Stourme fabricant de vannerie, mère de Zacharie, Louis, Joseph Stourme, tous trois fabricants de vannerie également. Elle est née rue du Château et est décédée dans la maison attenante à la fabrique qui à cette époque occupait l'emplacement actuel de l'agence Belfius, au début de l'avenue Léon Jourez. | '''Renard Philomène''': Marie née à Braine-l'Alleud le 11 avril 1836 et y décédée le 30 janvier 1899. Fille de Célestin Antoine Renard et de Marie-Jeanne Nicaise. Epouse de Zacharie Firmin Stourme fabricant de vannerie, mère de Zacharie, Louis, Joseph Stourme, tous trois fabricants de vannerie également. Elle est née rue du Château et est décédée dans la maison attenante à la fabrique qui à cette époque occupait l'emplacement actuel de l'agence Belfius, au début de l'avenue Léon Jourez. | ||
+ | '''Rigaux Justinien''' : né à Braine-l'Alleud le 22 novembre 1882 et y décédé le 14 janvier 1971. Ancien Comabttant de 14-18. Epoux de Marie Van Weerdegem. Contre-maître de maroquinerie. Habitait au Castegier, chaussée d'Alsemberg 129. | ||
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+ | '''Rigaux Léon''' : né à Braine-l'Alleud le 19 mai 1894 et décédé à Montignies-sur-Sambre ("Le Rayon de Soleil") le 6 avril 1973. Ancien combattant 14-18 et déporté en novembre 1916. Epoux de Sylvie Prins. Maçon. Habitait rue Wayez 97. | ||
'''Rimbert Firmin''' : né à Braine-l'Alleud le 14 juin 1893 et mort pour la Belgique à Alveringhem le 24 novembre 1914. Fils de Rimbert Firmin et de Colin Philomène. Soldat au 10ème Régiment de Ligne. Il est mort dans l'ambulance à 4 heures du matin. Source : "Les Combattants et déportés de la Guerre 14-18 à Braine-l'Alleud, Ophain-Bois-Seigneur-Isaac et Lillois-Witterzée par Jean Bosse (Novembre 1993) | '''Rimbert Firmin''' : né à Braine-l'Alleud le 14 juin 1893 et mort pour la Belgique à Alveringhem le 24 novembre 1914. Fils de Rimbert Firmin et de Colin Philomène. Soldat au 10ème Régiment de Ligne. Il est mort dans l'ambulance à 4 heures du matin. Source : "Les Combattants et déportés de la Guerre 14-18 à Braine-l'Alleud, Ophain-Bois-Seigneur-Isaac et Lillois-Witterzée par Jean Bosse (Novembre 1993) | ||
'''Sansterre Justinien''' : né à Braine-l'Alleud, le 29 mai 1866 et y décédé le lundi 9 décembre 1912. Epoux de Castiaux Coralie. Décoré de la Médaille industrielle de 2ème classe. | '''Sansterre Justinien''' : né à Braine-l'Alleud, le 29 mai 1866 et y décédé le lundi 9 décembre 1912. Epoux de Castiaux Coralie. Décoré de la Médaille industrielle de 2ème classe. | ||
- | ''' | + | '''Schépers Constant-Joseph''' : né à Grez-Doiceau le 26 septembre 1849 et décédé à Braine-l'Alleud, le 2 mars 1909. Fils de Constant Joseph Schépers et de Jeanne Guilmain. Il épouse Marie-Thérèse Rémy, originaire de Grez-Doiceau, comme lui. le 4 septembre 1872. Son père était décédé pendant son service militaire, le 31 août 1868 et il était déjà orphelin maternel depuis ses 7 ans. Il fut nommé sous-instituteur à Braine-l'Alleud en avril 1869, puis Instituteur en chef en novembre 1874. En 1880, le gouvernement libéral de Frère-Orban pensa à lui et lui proposa le poste d'inspecteur de l'enseignement officiel dans la province de Brabant. Il hésita mais sur l'insistance d'Achille Wayez, bourgmestre de Braine, il resta en poste dans notre localité.C'est Constant Schépers qui devint titulaire de la direction de l'école primaire lors de son transfert de la rue de l'Ancien Bourg actuelle à la rue Schépers alors nommée rue de l'enseignement.En charge de l'organisation générale des classes, il fut aussi et surtout un pédagogue brillant et renommé.Il voulut stimuler ses élèves à s'améliorer et leur proposait volontiers de se présenter au concours organisés entre les écoles dans des épreuves visant à améliorer le niveau des connaissances et la formation du caractère pour permettre au plus grand nombre d'entre eux d'entrer dans la vie sociale munis d'un solide bagage. Il fut: collaborateur aux journaux Wallonia et l'Annonce Brabançonne (sous le pseudo : "Céjiesse" ses initiales : CJS). En tant qu'instituteur il estimait que l'éducation des enfants du peuple devait être réalisée en fonction de l'instruction laïque, scientifique, comme nombre de bourgeois le revendiquaient au milieu du XIXème siècle. C'est pourquoi il voulut toujours garder une totale indépendance à l'égard du clergé, et à Braine-l'Alleud, cela signifiait une distance très nette par rapport au Curé-Doyen d'alors, Adolphe Hoofs, dont la force de caractère était fortement trempée par une obédience farouche à la seule hiérarchie ecclésiastique. C'est pour cette raison que Schépers se rallia d'emblée au milieu libéral brainois et qu'il fut un des membres fondateurs du cercle libéral "Le Progrès" en juin 1884 lors d'une réunion qui se tint chez Albert Daye à l'Estrée,[[Chaussée d'Alsemberg]].Il revendiqua aussi sa participation au cercle de la Libre-Pensée du Brabant. Il était aussi président du cercle pédagogique cantonal. Il a publié plusieurs livres soit à finalité pédagogique, soit à vocation culturelle tels que son récit de la bataille de Waterloo (1894) et un réputé almanach brainois (1891). Dans le cimetière du centre, un mémorial rappelle également son souvenir, il a été élevé sur sa tombe par ses anciens amis et élèves en octobre 1909.Il fut aussi musicien et soutien effectif de l'Harmonie de Braine-l'Alleud. Après avoir résidé dans les deux écoles primaires qu'il dirigeait, il fit construire dans le nouveau quartier de Saint-Sébastien, dans l'actuelle rue de la Croix où il termina ses jours. Père d'Ivan (né le 27 juin 1873) et de Juliette Schépers (née le 5 février 1877). In memoriam. Ph.B. |
'''Scocaert Elisa''' : née à Braine-l'Alleud le 23 septembre 1854 et y décédée le 28 avril 1911. Epouse de Van Cabeke Victor. | '''Scocaert Elisa''' : née à Braine-l'Alleud le 23 septembre 1854 et y décédée le 28 avril 1911. Epouse de Van Cabeke Victor. | ||
'''Spiltoir René''' : né à Amiens (France) le 14 octobre 1932 et décédé à Braine-l'Alleud le 26 janvier 2010. Epoux de Rousseau Christiane. Papa de Spiltoir Etienne. | '''Spiltoir René''' : né à Amiens (France) le 14 octobre 1932 et décédé à Braine-l'Alleud le 26 janvier 2010. Epoux de Rousseau Christiane. Papa de Spiltoir Etienne. | ||
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+ | '''Springal Pierre''' Joseph : né à Braine-l'Alleud le 13 mars 1837 et y décédé le 14 juin 1911. Fils de Jean-Baptiste Springal et de Marie-Thérèse Cumps. Epoux de Marie Parmentier. Maçon puis entrepreneur en constructions. Instruction acquise, il entre en association avec Pierre-Louis Glibert, entrepreneur et financier en son temps favorisé par le Ministre d'Etat Edouard Mercier (voir ce nom). Il devient ainsi le principal maître - maçon à l'époque où se bâtit tout le quartier de la gare. Il est aussi le maître d'oeuvre de plusieurs maisons de la place Sainte-Anne, dont celle de son domicile (n° 16). Il participe à deux reprises aux luttes électorales de notre commune, en 1887 et 1890, en support de la liste catholique. Il termine paisiblement sa vie en rentier. | ||
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'''Spruyt Adhémar''' : né à Braine-l'Alleud le 28 juin 1879 ( rue du Môle 10 ) et y décédé le 23 novembre 1965 ( rue Pierre Flamand 46 ) fils de François Spruyt (plafonneur) et de Hélène Debusse. Epoux d'Irma Naverne le 14 janvier 1914, sans descendance. Négociant en matériaux de constructions. | '''Spruyt Adhémar''' : né à Braine-l'Alleud le 28 juin 1879 ( rue du Môle 10 ) et y décédé le 23 novembre 1965 ( rue Pierre Flamand 46 ) fils de François Spruyt (plafonneur) et de Hélène Debusse. Epoux d'Irma Naverne le 14 janvier 1914, sans descendance. Négociant en matériaux de constructions. | ||
'''Van Thuyne Aloïs''' : né à Kruishoutem le 22 août 1930 et décédé à Braine-l'Alleud le 28 novembre 2011. Epoux de Evenepoel Irène. | '''Van Thuyne Aloïs''' : né à Kruishoutem le 22 août 1930 et décédé à Braine-l'Alleud le 28 novembre 2011. Epoux de Evenepoel Irène. | ||
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+ | '''Veralewyck Georges''': né à Waterloo (Mont-Saint-Jean)le 5 mars 1819 et décédé à Braine-l'Alleud (Lion-Monuments) le 25 juin 1893. Fils de Henri Veralewyck cabaretier à Waterloo (route de La Hulpe) et de Anne Joseph Ernalsteen. Tout d'abord menuisier, il devient restaurateur au Lion, créant l'Hôtel du Lion, reprenant la collection d'armes et d'objets relatifs à la Bataille du 18 juin 1815 conservée par le sergent Cotton. Précisons que ce dernier habitait dans l'Auberge de Sainte-Gertrude (établie par le Chapitre de Sainte-Gertrude de Nivelles au milieu du XVIIIème siècle au croisement de la route de Nivelles et de celle de Charleroi vers Bruxelles) à Mont-Saint-Jean et non au Lion, comme on le croit communément. Cotton aurait séjourné ses dernières années chez le gardien du Lion et n'a pas fait bâtir l'Hôtel du Musée. Celui-ci est bien, à l'origine, un édifice bâti par Georges Veralewyck et son épouse Jeanne Munday (native de Wimbledon, Royaume-Uni d'Angleterre, le 9 mai 1819) en 1855 et occupé le 10 janvier 1856 (date de déclaration du domicile du couple à Braine-l'Alleud en provenance de Waterloo). Dès lors, l'histoire de Georges Veralewyck consistera avec son épouse à accueillir les nombreux touristes anglophones et de toute provenance, pour leur servir de gîte et de leur prodiguer les conseils utiles à leur faire vivre un séjour touristique agréable, à une époque où il n'existe évidemment aucune infrastructure liée à un lieu de mémoire d'importance historique. | ||
+ | Pendant 37 ans, Georges Veralewyck se tiendra à la disposition de tous haussant la réputation de son établissement au premier rang de l'hôtellerie de notre région. Les agrandissements successifs de l'Hôtel du Lion en témoignent. | ||
+ | La vie de Georges Veralewyck sera pourtant perturbée fortement par un drame qui survient dans sa propre famille la nuit du 5 mai 1882. Son fils Henri (né Alfred - Henri à Braine-l'Alleud le 15 septembre 1858) amoureux éconduit d'une jeune servante en service à l'Hôtel du Musée, en état d'ivresse tenta d'abattre d'un coup de fusil Isabelle Glibert, la blessa en déchirant son épaule et tenta de l'achever, mais fut maîtrisé par son père aidé de domestiques heureusement présents lors du drame. Incarcéré, Henri Veralewyck fut condamné à plusieurs années de prison ferme. Il ne revit pas ses parents, sa mère Jeanne Munday étant décédée le 31 octobre 1886 et son père avant le terme de sa peine. Après ce décès, l'Hôtel du Lion fut repris par le couple Salwey Browne et Isabelle Veralewyck. | ||
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+ | Georges Veralewyck était aussi musicien, membre fondateur de la fanfare de Waterloo " Les Amis Réunis". Ses funérailles se sont déroulées le 27 juin 1893, et plusieurs discours lui rendirent hommage, notamment le bourgmestre de Waterloo, Mr Santerre. Mais aussi par le président du Bureau de Bienfaisance de Braine-l'Alleud en remerciement d'un don de 300 francs au bénéfice des Pauvres, ce qui occasionna l'inscription de son nom à l'Hôtel de Ville à la Porte des Bienfaiteurs de la commune (premier étage). | ||
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+ | Sources : registres de population et état-civil de Waterloo et de Braine-l'Alleud. Le Drame de Waterloo, relaté dans le Courrier de Nivelles le 13 mai 1882. Nécrologie parue dans le Courrier de Nivelles du 2 juillet 1893. Ph.B. | ||
'''Verhagen Marie-Jeanne''' : née à Termonde le 7 février 1903 et décédée à Braine-l'Alleud le 15 mai 1974. Epouse de Désirant Emile. A habité au 5,[[Rue des Marolles]]. | '''Verhagen Marie-Jeanne''' : née à Termonde le 7 février 1903 et décédée à Braine-l'Alleud le 15 mai 1974. Epouse de Désirant Emile. A habité au 5,[[Rue des Marolles]]. | ||
'''Voussure François Posside''' : né à Braine-l'Alleud le 14 janvier 1813 et y décédé le 15 octobre 1884. Epoux de Marie Florentine Ceuppens, ils ont 1 fils Jules Voussure, et une fille Marie Ghislaine qui épousera le secrétaire communal Désiré Hautfenne. Tisserand, puis négociant et cabaretier. C'est chez lui, au n°2 de la rue du château (maison supprimée dans les années 50, à droite en sortant de la Grand-Place) que furent imprimés les premiers exemplaires de l'Annonce Brabançonne en juin 1885. Son fils Jules était en effet un proche de l'imprimeur Léon Pastur, créateur de ce journal aujourd'hui âgé de 126 ans ! (écrit le 28 novembre 2011) | '''Voussure François Posside''' : né à Braine-l'Alleud le 14 janvier 1813 et y décédé le 15 octobre 1884. Epoux de Marie Florentine Ceuppens, ils ont 1 fils Jules Voussure, et une fille Marie Ghislaine qui épousera le secrétaire communal Désiré Hautfenne. Tisserand, puis négociant et cabaretier. C'est chez lui, au n°2 de la rue du château (maison supprimée dans les années 50, à droite en sortant de la Grand-Place) que furent imprimés les premiers exemplaires de l'Annonce Brabançonne en juin 1885. Son fils Jules était en effet un proche de l'imprimeur Léon Pastur, créateur de ce journal aujourd'hui âgé de 126 ans ! (écrit le 28 novembre 2011) | ||
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+ | '''Voussure Jules''' : né à Braine-l'Alleud le 14 février 1855 et y décédé le 27 juin 1908. Fils de François Posside Voussure et de Marie Florentine Ceuppens. Jules Voussure grandit rue du château, et devient voyageur de commerce pour différentes maisons de la capitale. Avec son ami Léon Pastur, il prospecte la région pour placer les produits diffusés en primeur à Bruxelles. Léon Pastur devient alors imprimeur et l'Annonce Brabançonne naît dans la pièce annexe de l'habitation dont une pièce est le cabaret familial. Plus tard, devant la détresse ouvrière, les deux amis fondent une société d'aide aux ouvriers malades, nommée L'Alliance. Cette mutuelle libre de toute tutelle, est fondée le 7 novembre 1886. Jules Voussure en sera le président fondateur jusqu'à son décès. Les réunions de l'Alliance ont eu lieu chez Ernest Hazard, au bas de la rue du château, rue de la chiennerie actuelle. Jules Voussure est resté célibataire. | ||
'''Voussure Narcisse-Joseph''': né à Braine-l'Alleud le 13 juillet 1850 et y décédé le 26 septembre 1914. | '''Voussure Narcisse-Joseph''': né à Braine-l'Alleud le 13 juillet 1850 et y décédé le 26 septembre 1914. | ||
'''Wery Emile''' : né à Ohain le 20 janvier 1846 et décédé à Braine-l'Alleud le 25 décembre 1912 . Marchand de volaille, veuf à 29 ans de Joséphine Denuit, il s'installe à Braine tout d'abord au 19 rue Sainte-Anne puis fait bâtir la maison formant l'angle de la place Sainte-Anne et de l'actuelle rue des Croix de Feu en 1876. | '''Wery Emile''' : né à Ohain le 20 janvier 1846 et décédé à Braine-l'Alleud le 25 décembre 1912 . Marchand de volaille, veuf à 29 ans de Joséphine Denuit, il s'installe à Braine tout d'abord au 19 rue Sainte-Anne puis fait bâtir la maison formant l'angle de la place Sainte-Anne et de l'actuelle rue des Croix de Feu en 1876. | ||
Il y installe un commerce de grains qui passera ensuite à son beau-fils Oscar Desmet. De son mariage avec Elisabeth Faignoy, il aura 3 filles, Julie (qui épousera Oscar Desmet), Jeanne et Marie-Adrienne. Il réside après 1900, rue Schépers (alors rue de l'enseignement). | Il y installe un commerce de grains qui passera ensuite à son beau-fils Oscar Desmet. De son mariage avec Elisabeth Faignoy, il aura 3 filles, Julie (qui épousera Oscar Desmet), Jeanne et Marie-Adrienne. Il réside après 1900, rue Schépers (alors rue de l'enseignement). | ||
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+ | '''Wayez Adolphe''' : né à Braine-l'Alleud le 21 février 1833 et décédé à Ottignies le 25 septembre 1907. Fils de Pierre Joseph Wayez et de Célestine Capitte. Ingénieur civil, Adolphe Wayez a dirigé deux charbonnages de la région de Charleroi. Il a aussi exercé le métier d'agent de change à Bruxelles. Il a été domicilié à Braine-l'Alleud avec son frère le bourgmestre Achille Wayez jusqu'en 1888, et réside deux ans dans la capitale. Il épouse ensuite,le 23 décembre 1890, la veuve d'Hector Sébastien Lorant, Louise Delinte, 16 ans plus jeune que lui, et vient se fixer à Sart-Dames-Avelines où habite son épouse. Il sera l'attentif beau-père d'une fille Aurore Lorant, qui épousera deux ans plus tard, le conseiller provincial, plus tard député, Léon Jourez,et de son jeune frère Gaston Lorant. Il décède sans descendance personnelle, mais Léon Jourez fut considéré comme son héritier.Son enterrement civil à Braine-l'Alleud le fit passer pour un franc-maçon, mais après recherche, aucune appartenance n'a pu être prouvée. Des trois frères Wayez, seul l'aîné Emile, à été effectivement membre d'une obédience maçonnique. Rédaction : Ph.B. Source pour le détail sur la franc-maçonnerie : renseignement fourni par Joseph Tordoir auteur de nombreux ouvrages et d'une thèse sur les libéraux en Brabant Wallon. 1996. | ||
'''Wayez Achille''' : né à Braine-l'Alleud le 6 janvier 1839 et y décédé le 8 avril 1905. Fils de Pierre Wayez et de Célestine Capitte. Son frère aîné Emile étant un des membres fondateurs de la Ligue de l'Enseignement (mouvement de promotion des connaissances laîques et scientifiques fondé en 1864) Achille milite parmi les premiers libéraux sensibles à la séparation des pouvoirs civils et religieux. Il se porte candidat sur la liste libérale en octobre 1866 et est élu conseiller communal. Sa candidature de Bourgmestre est validée par le Gouvernement (arrêté royal en date du 20 mars 1867). Lors des toutes premières réunions du collège échevinal, puis du conseil communal, il présente un dossier visant à introduire au bureau de la poste de Braine les livrets d'épargne ouvrière. En tant que président du Bureau de Bienfaisance, il fait abolir la coutume de soumettre en place publique l'entretien des enfants abandonnés au "moins disant" (la commune réduisant ainsi sa charge financière dans l'obligation légale nommée : domicile de secours). | '''Wayez Achille''' : né à Braine-l'Alleud le 6 janvier 1839 et y décédé le 8 avril 1905. Fils de Pierre Wayez et de Célestine Capitte. Son frère aîné Emile étant un des membres fondateurs de la Ligue de l'Enseignement (mouvement de promotion des connaissances laîques et scientifiques fondé en 1864) Achille milite parmi les premiers libéraux sensibles à la séparation des pouvoirs civils et religieux. Il se porte candidat sur la liste libérale en octobre 1866 et est élu conseiller communal. Sa candidature de Bourgmestre est validée par le Gouvernement (arrêté royal en date du 20 mars 1867). Lors des toutes premières réunions du collège échevinal, puis du conseil communal, il présente un dossier visant à introduire au bureau de la poste de Braine les livrets d'épargne ouvrière. En tant que président du Bureau de Bienfaisance, il fait abolir la coutume de soumettre en place publique l'entretien des enfants abandonnés au "moins disant" (la commune réduisant ainsi sa charge financière dans l'obligation légale nommée : domicile de secours). | ||
'''Wézel Louise-Eugénie-Ghislaine''' : née à Braine-l'Alleud le 26 octobre 1872 et y décédée le 11 juin 1894. | '''Wézel Louise-Eugénie-Ghislaine''' : née à Braine-l'Alleud le 26 octobre 1872 et y décédée le 11 juin 1894. | ||
- | '''Willeman Jean-Marc''': né à Braine-l'Alleud, le 29 mai 1962 et décédé inopinément à Saint-Gilles, le 2 décembre 1987. Fils de Willeman Jean. Frère de Willeman Yanec, | + | '''Willeman Jean-Marc''': né à Braine-l'Alleud, le 29 mai 1962 et décédé inopinément à Saint-Gilles, le 2 décembre 1987. Fils de Willeman Jean et de Kubiack Thérèse. Frère de Willeman Yanec, Fabienne, Agnès, Jean-Pierre et Geneviève. A habité [[Route du Lion]]. |
'''Wilputte Armand''' : né à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac le 27 août 1913 et décédé à Herent le 9 mars 1969 après une longue et pénible maladie. Fils de Wilputte Hubert et de Chrétien Placide. Epoux de Massart Marguerite. Père de Wilputte Claire. A habité au n°28 de la rue du Try à Ophain. | '''Wilputte Armand''' : né à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac le 27 août 1913 et décédé à Herent le 9 mars 1969 après une longue et pénible maladie. Fils de Wilputte Hubert et de Chrétien Placide. Epoux de Massart Marguerite. Père de Wilputte Claire. A habité au n°28 de la rue du Try à Ophain. | ||
'''Wynen Sophie''' : décédée au Kenya des suites d'un traumatisme crânien consécutif à une chute, le lundi 22 janvier 2007 à l'âge de 26 ans. Soeur de Wynen Thomas. Ingénieur. | '''Wynen Sophie''' : décédée au Kenya des suites d'un traumatisme crânien consécutif à une chute, le lundi 22 janvier 2007 à l'âge de 26 ans. Soeur de Wynen Thomas. Ingénieur. | ||
- | == | + | == Portraits divers == |
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+ | [[Barette Willy]] | ||
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+ | [[Bosse Jean]] | ||
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+ | [[Brassinne Raymond]] | ||
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+ | [[Brassinne Norbert]] | ||
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+ | [[Demets Jules]] | ||
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+ | [[Dewez Lucie]] | ||
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+ | [[D'Hoker Victorine]] | ||
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+ | [[Eggermont Jacques]] | ||
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+ | [[Gervy Ernest]] | ||
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+ | [[Hans Jules]] | ||
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+ | [[Hauftenne Etienne]] | ||
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+ | [[Lambert Edmond]] | ||
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+ | [[Landercy Hector]] | ||
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+ | [[Landercy Lucien]] | ||
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+ | [[Laurent Ernest]] | ||
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+ | [[Lanis Cyprien]] | ||
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+ | [[Léozard]] | ||
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+ | [[Leroy Jean]] | ||
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+ | [[Mertens Jules]] | ||
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+ | [[Mambour Emile]] | ||
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+ | [[Ruquoy Louis]] | ||
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+ | [[Schépers Constant-Joseph]] | ||
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+ | [[Vanderplancq Adrien]] | ||
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+ | [[Vanstenagen Claude]] | ||
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+ | [[Vincx Alain]] | ||
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+ | [[Waroquet Léon]] | ||
- | [[ | + | [[Wézel François]] |