Maçons brainois
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+ | 1901 (19 mai) : au café de l'Estrée à Braine-l'Alleud, un syndicat des maçons est constitué "L'Union Syndicale des Maçons et Aides-Maçons". Ce syndicat groupait, en 1902, 574 membres (dont 286 de Braine-l'Alleud, 40 du Chenois, 73 d'Ophain,...) | ||
[[Fichier:Demets_Jules.jpg|600px|thumb|left|Josiane Pierart: ''"Début 1900. 4 maçons brainois quelque part à Braine ou Sart-Moulin. A droite assis, le grand-père de mon mari,Jules Demets (maçon) avant de devenir entrepreneur."'' Collection : Josiane Pierart.]] | [[Fichier:Demets_Jules.jpg|600px|thumb|left|Josiane Pierart: ''"Début 1900. 4 maçons brainois quelque part à Braine ou Sart-Moulin. A droite assis, le grand-père de mon mari,Jules Demets (maçon) avant de devenir entrepreneur."'' Collection : Josiane Pierart.]] | ||
- | [[Fichier:Chtu00.jpg|400px|thumb|right|Josiane Pierart : ''"Photo de famille,début 1900 : quatre maçons brainois au travail au Temple Protestant de Sart-Moulin ... Le quatrième à droite est Alphonse Demets, frère de Jules Demets (Jules étant le grand père de mon mari )."''Collection : Josiane Pierart.]][[Fichier:Maçons34.jpg|600px|thumb| | + | [[Fichier:Chtu00.jpg|400px|thumb|right|Josiane Pierart : ''"Photo de famille,début 1900 : quatre maçons brainois au travail au Temple Protestant de Sart-Moulin ... Le quatrième à droite est Alphonse Demets, frère de Jules Demets (Jules étant le grand père de mon mari )."''Collection : Josiane Pierart.]] |
- | d’Octavie Dandois, Nestor naît à Lillois le 16.02.1883. Il épouse Bertha Vitou à Braine-l’Alleud le 20.07.1907. Jusque-là, une histoire classique. Mais écoutez la suite qui nous a été racontée par son petit-fils, Yves Flamant : « C’est en Russie à l’époque des Tsars, vers les années 1913-14, que Nestor Ribant partit pour travailler à la construction de fours à coke. Voyage particulièrement long et pénible… Il lui fallut survivre dans cette banlieue de Moscou où les ouvriers russes ne savaient ni lire ni écrire et n’avaient même pas conscience de ce qu’étaitune montre… Il ne revint qu’après le déclenchement des hostilités. Malheureusement, la route de la Pologne et de l’Allemagne était coupée. Il lui fallut donc passer par la Laponie en traîneau, puis la Suède et la Norvège avant de retrouver sa famille en Belgique. {Il partit ensuite pour l’Angleterre} où il exerce ses talents de maçon. Il songe à y faire venir sa famille, mais les « passeurs » refusent les enfants en bas âge. La première guerre terminée, Nestor décide d’aller travailler en France, à Bohain-en-Vermandois. C’est là qu’il finira sa « carrière » et sa vie à l’âge de 99 ans » (tiré de mon livre, « Histoire de la famille Ribant »,1997, pp.31-32)"'' Collection : Daniel Ribant.]] | + | [[Fichier:Choph10.png|600px|thumb|left|Vers 1910 : ouvriers maçons travaillant à la construction d'une maison de la chaussée d'Ophain. Collection : [[Brania]].]] |
- | [[Fichier: | + | [[Fichier:Maçons34.jpg|600px|thumb|right| Nestor Ribant. Daniel Ribant : ''"Connaissez-vous l’histoire de Nestor RIBANT, un sacré bourlingueur pour l’époque ? Fils de Victor Ribant et d’Octavie Dandois, Nestor naît à Lillois le 16.02.1883. Il épouse Bertha Vitou à Braine-l’Alleud le 20.07.1907. Jusque-là, une histoire classique. Mais écoutez la suite qui nous a été racontée par son petit-fils, Yves Flamant : « C’est en Russie à l’époque des Tsars, vers les années 1913-14, que Nestor Ribant partit pour travailler à la construction de fours à coke. Voyage particulièrement long et pénible… Il lui fallut survivre dans cette banlieue de Moscou où les ouvriers russes ne savaient ni lire ni écrire et n’avaient même pas conscience de ce qu’étaitune montre… Il ne revint qu’après le déclenchement des hostilités. Malheureusement, la route de la Pologne et de l’Allemagne était coupée. Il lui fallut donc passer par la Laponie en traîneau, puis la Suède et la Norvège avant de retrouver sa famille en Belgique. {Il partit ensuite pour l’Angleterre} où il exerce ses talents de maçon. Il songe à y faire venir sa famille, mais les « passeurs » refusent les enfants en bas âge. La première guerre terminée, Nestor décide d’aller travailler en France, à Bohain-en-Vermandois. C’est là qu’il finira sa « carrière » et sa vie à l’âge de 99 ans » (tiré de mon livre, « Histoire de la famille Ribant »,1997, pp.31-32)"'' Collection : Daniel Ribant.]] |
+ | [[Fichier:Maçons22.jpg|600px|thumb|left| André Parvais : ''"Maçons brainois. Mon grand-père, Jules Parvais (1893/1947), en haut à gauche. Il fut aussi déporté le 11 novembre 1916. Photo probablement prise en 1922/23 à Boisleux (St-Marc ?) près de Arras lors de la reconstruction du Nord de la France, après la guerre 14/18."'' Collection : André Parvais.]] | ||
+ | [[Fichier:Maçons22_(2).jpg|600px|thumb|right| André Parvais : ''"Maçons brainois. Mon grand-père, Jules Parvais (1893/1947), en bas à droite avec l'oeil poché. Il fut aussi déporté le 11 novembre 1916. Photo probablement prise en 1922/23 à Boisleux (St-Marc ?) près de Arras lors de la reconstruction du Nord de la France, après la guerre 14/18."'' Collection : André Parvais.]] | ||
+ | [[Fichier:Maçons22.png|600px|thumb|left| Vers 1922/1923 : ouvriers maçons brainois et français travaillant à la reconstruction dans le Nord de la France après la guerre 1914-1918. Sur la photo : Melchior Duhoux, de Sart-Moulin (au-dessus, à gauche) , Léon Dubois, de Sart-Moulin (au-dessus, au milieu), Joseph Dubois, grand-père maternel d'Emile Boucher (en bas, au milieu),... Collection : [[Brania]].]] | ||
+ | [[Fichier:Maçons37.png|400px|thumb|right| Vers 1937 : construction d'une maison à Merbraine. Dans le fond, le château d'eau de Saint-Sébastien. Sur la photo : Victor Nitens, fils d'Alphonse Nitens, Alexis Nitens,... Collection : [[Brania]].]] | ||
+ | [[Fichier:Plq_(6).jpg|600px|thumb|left|Place du Quartier. Francine Senterre : ''" C'est sur cette place au numéro 10 que j'ai habité jusqu'à mon mariage. Mon grand-père paternel (maçon) l'avait construite au début des années 1900 et quand je suis née nous sommes venus près de lui (mes parents avaient déjà 2 enfants de 18 et 17 ans). Voici une photo de cette construction. Grand-père est dans la brouette. Je précise que 2 maisons ont été construites en même temps et de celle de mon grand-père, on voit seulement la fenêtre tout à droite"'' Collection : Francine Senterre.]] | ||
+ | [[Fichier:Maçons530905.png|600px|thumb|right| 5 septembre 1953 : maçons brainois. Sur la photo : Willy Minne (Estrée), Jean-Baptiste Tordeur, Léon Minne (rue Jean Volders), Arthur (d'Ophain),... Collection : [[Brania]].]] | ||
+ | [[Fichier:Choph73.jpg|400px|thumb|left|1973. Annonce parue dans l'Annonce Brabançonne du 28 juin 1973. Collection : [[Brania]].]] |
Version du 25 avril 2024 à 15:17
Voir aussi : Paveurs brainois, Demets Jules
1901 (19 mai) : au café de l'Estrée à Braine-l'Alleud, un syndicat des maçons est constitué "L'Union Syndicale des Maçons et Aides-Maçons". Ce syndicat groupait, en 1902, 574 membres (dont 286 de Braine-l'Alleud, 40 du Chenois, 73 d'Ophain,...)