De Wiki - Braine-l'Alleud .
Pour plus d'infos : "Miscellanées sur Waterloo - Histoire, folklore, archéologie" par Lucien Gerke (2001)
Voir aussi : Château Cheval, Chaussée de Charleroi
L'Hôtel des Colonnes a eu l'honneur d'héberger un des plus grands poètes français,Victor Hugo, en 1861. Il y écrivit un des chapitres de son livre "Les Misérables". Le 7 mai 1861, Victor Hugo paya 4,25 fr. pour un séjour de plus ou moins 24 heures pour une personne. Ce jour-là, il acheta 12 vues de Waterloo (dont une de l'hôtel) pour 2,50 fr. On dit aussi que Baudelaire y séjourna.
« Il a subsisté jusque dans le début des années 60.Je me souviens l'avoir visité gamin avec mon grand père.La pièce au dessus de l'entrée était la chambre qu'occupait Victor Hugo quand il termina" Les Misérables". Après les nombreuses années passées, je garde encore une grande émotion de cette visite. » (D'après Pierre Chantraine)
Il fut rasé le 23 octobre 1962. La grille du balcon est exposée à la Ferme du Caillou
Carrefour de Mont-Saint-Jean vers 1840 (Gravure de Gérard). Vue vers Bruxelles : au centre, l'Hôtel des Colonnes, avec la petite construction de la bascule de l'octroi. A droite, à l'avant-plan, la maison d'Alexandre Anrys et, plus loin, le cabaret de la Maltournée. A gauche, vers Braine-l'Alleud.
1856. Collection : Wautier Jean-Marc.
Lithographie d'Hubert Gérard vers 1861 plus ou moins au moment où Victor Hugo y séjourna.
Fichier:Aq.jpg Carrefour de Mont-Saint-Jean vers 1890. Tout droit, Waterloo. A gauche, Braine-l'Alleud et Nivelles. A droite, La Hulpe. A gauche, l'hôtel des Colonnes qui fut détruit en 1962. Victor Hugo y séjourna quelques temps en 1861 et y rédigea un chapitre des "Misérables". A l'extrême droite, la fabrique d'engrais chimiques pour l'agriculture qui allait faire la fortune de l'ingénieur français Léon Cheval. Celui-ci fit construire le fameux château "Cheval" en 1896-1897.
Vers la fin du 19ème siècle.
Carrefour de Mont-Saint-Jean (coin du garage Jaguar actuellement). L'hôtel a hélas disparu en 1962 pour permettre l'élargissement des routes à ce carrefour particulièrement dangereux.
La chambre de Victor Hugo, en 1861, était, dit-on, celle qui se trouvait au-dessus de la porte d'entrée à droite, celle, la chambre avec le balcon. De sa chambre, il pouvait voir le lion de Waterloo. La grille du balcon est exposée à la
Ferme du Caillou . La petite construction avec un panneau "estaminet" a longtemps abrité les services de l'octroi (péage). Il faut savoir que jadis de nombreuses "grandes" routes étaient en effet à péage, il fallait payer une redevance.
A gauche, la chaussée de Mont-Saint-Jean.