Le Lion
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[[Fichier:148_001_(2).jpg|400px|thumb|left|A l'arrière plan, le carrefour entre la route du Lion et la chaussée de Nivelles.]] | [[Fichier:148_001_(2).jpg|400px|thumb|left|A l'arrière plan, le carrefour entre la route du Lion et la chaussée de Nivelles.]] | ||
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Version du 6 mai 2012 à 08:11
Voir aussi : Site du Lion
Mais aussi: Ferme de Hougoumont - Ferme de la Haie Sainte - Ferme de la Belle-Alliance - Ferme de Mont-Saint-Jean - Ferme Papelotte - Grand Musée du Chemin Creux et Hôtel-Restaurant des Monuments - Café-Restaurant des Nations - Hôtel-Café-Restaurant de Wellington - Café-restaurant de la Laiterie du Lion - Hôtel-Restaurant Le Wellington - Monuments Gordon et des Hanovriens - Monument des Belges - Ferme du Caillou - Monument à l'Aigle blessé - Colonne Victor Hugo - Reconstitutions de la bataille
1818 (24 septembre) : l'idée d'un monument est due à l'initiative d'un groupe de citoyens belges qui se constitua ce jour-là sous le nom de "Société de Waterloo ou de Belle-Alliance" dans le but approuvé et sanctionné par le roi Guillaume de consacrer par un monument l'admiration et la reconnaissance des Belges pour l'héroïsme déployé par le prince d'Orange. (Source : "Le Folklore Brabançon" n°114 de juin 1940)
La Butte du Lion est un cône de terre régulier, de 169 mètres de diamètre et 41 mètres de haut, accessible par un escalier de 226 marches qui se dresse dans les plaines du champ de bataille de Waterloo. Le monument a été construit à la demande du roi Guillaume Ier des Pays-Bas, à l’endroit présumé où son fils, le prince Guillaume-Frédéric d’Orange-Nassau, fut blessé à l’épaule à la fin de la bataille. Le projet est confié en janvier 1820 à l’architecte du roi, Charles Van der Straeten. Curieusement, la Butte ne se dresse pas sur le territoire de la commune de Waterloo, mais sur celui de la commune voisine de Braine-l'Alleud. Comme tout le site du champ de bataille de Waterloo, elle fait partie du Patrimoine majeur de Wallonie.
Inspiré d’une idée de l’ingénieur Jean-Baptiste Vifquain, il propose une montagne factice de forme conique surmontée d’un lion colossal placé sur un piédestal : « Le lion est le symbole de la victoire. En s’appuyant sur le globe, il annonce le repos que l’Europe a conquis dans les plaines de Waterloo. » Le cône évoque aussi les tumuli des tribus de la Gaule Belgique, dont César a dit qu’elles étaient les plus braves. Ouvert en 1824, le chantier nécessite le déplacement de 290.000 m³ de terres prélevées au sud-ouest de la rue de la Croix jusqu’à la ferme de la Haie Sainte. L'épaisseur de terrain retirée sur + ou - 11ha 50a fut de près de 2mètres 50. Pour se donner une idée, le monument Gordon construit avant était lui au départ au niveau du champ de bataille de 1815.
Sur un piédestal de pierre soutenu par une colonne de brique enfouie dans la butte, on a hissé, assemblé et scellé neuf pièces de fonte de fer coulées dans les forges de John Cockerill à Seraing et non, comme dit la légende, avec le bronze des canons français abandonnés sur le champ de bataille. Le modèle du lion a été sculpté par Jean-François Van Geel (1756-1830). Le lion est haut de 4 m 50, long de 4 m 50 et pèse 28 tonnes.
1826 (28 octobre) : le lion est placé sur son piédestal. Au début, on y accédait par un chemin en spirale.
Le monument est inauguré le 4 novembre 1826 mais ne connaît pas immédiatement le succès de foule qui ne se démentira plus à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Autour du lion, on dispose d’une vue sur le champ de bataille qui s’étend de Braine-l’Alleud à Genappe, Plancenoit et Mont-Saint-Jean. Une table d’orientation permet de situer les fermes et les troupes antagonistes sur le terrain. (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Butte_du_Lion)
1832 : lors du passage des troupes françaises du maréchal Gérard pour le siège de la citadelle d'Anvers toujours occupée par les Hollandais, le Lion faillit être renversé. On en brisa même la queue (selon Tarlier et Wauters en 1859).
1859(vers) :"...un escalier moitié en terre, moitié en bois, glissant au possible et pire que tout le reste..." (Source : "Le Folklore Brabançon" n°114 de juin 1940)
1863(1er août): ouverture au public de l'escalier actuel. Il compte 226 marches et des gardes-corps le bordent. Il fait 87 m de long.
1864 : construction de la plateforme autour du Lion.
1995 : 650 "micro-pieux" pour stabiliser les versants du Lion . Voir l'article du Soir du 12 janvier 1995
1999 (janvier) : la butte du Lion se fissure. Voir l'article du Soir du 15 janvier 1999
1999 (mars) : un escalier provisoire placé juste à temps pour le «week-end à 100 F» Le Lion de Waterloo a perdu 16 marches. Voir l'article du Soir du 20 mars 1999
1999 (juin) : la première phase des travaux de stabilisation de la butte du Lion de Waterloo est terminée. Voir l'article du Soir du 5 juin 1999
2000 (août) : la butte s'enfonce et le ministre du tourisme, Serge Kubla, se fâche. Deux marches en moins pour le Lion de Waterloo. Voir l'article du Soir du 16 août 2000