Rue du Ménil

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     47(1991): Electro-Zschau (Electroménager). Les plus grandes marques aux meilleurs prix.
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     55(1998): Zig-Zag (traiteur, snack)
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     66(1963): Paul André (entreprise générale d'électricité)
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     74(1995): Drugstore "La Fourche" (Alimentation générale). Surgelés,crèmerie,alcool,cigarettes,service copies/fax,...
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Version du 12 août 2019 à 03:10

Voir aussi : Chaussée Reine Astrid, Chapelle Notre-Dame des Fièvres (Ménil),Rue Vallée Bailly, Rue de la Haute Borne, Rue de la Légère Eau, Rue Pergère, A la Ville de Diest, Rue des Boutons d'Or, Ferme du Ménil

"Ménil" vient du latin mansionile qui signifie petit domaine rural. Ce terme est dérivé de mansio ou mansa = habitation. C'est un toponyme très répandu.

Le Ménil à Braine-l'Alleud désigne plus spécialement une partie du territoire paroissial où des vestiges d'habitations très anciennes était connus depuis le moyen-âge (notamment à proximité de l'actuelle ferme Dujacquière et le long de la section de la Rue de la Légère Eau qui remonte vers Waterloo). Une seigneurie indépendante s'y développa dès la fin du XII ème siècle et les noms des seigneurs locaux y sont retrouvés dans des documents écrits à partir de 1236 (Alexandre et Alide dou Manil). Cette lignée féodale locale s'est ensuite déplacée à Wauthier-Braine et devient la maison de Boularmont dans la seconde moitié du XIV ème siècle. Ce sont alors les célèbres T'Serclaes de Bruxelles qui deviennent possesseurs du terroir, de la basse et moyenne justice et de divers biens et droits sur les ressortissants du hameau voisin.

La descendante de Jean II de T'Serclaes, Antoinette dite Antoinette du Mesnil ( qui fit le relief de sa terre d'héritage en 1517) fut la dernière à y résider, entre les murs de la Haute Maison qui se situait dans l'enceinte de l'actuelle ferme du Ménil ou Dujacquière.

Le bien fut vendu le 18 mars 1561 par Martin de T'Serclaes (neveu d'Antoinette) à Jean de Witthem, Seigneur de Braine et Berseel, marquis de Berghes. Ainsi s'achève la période de (relative) indépendance du Ménil.

La rue actuelle du Ménil était autrefois interrompue à la hauteur de la chapelle Notre-Dame des Fièvres et il était interdit de passer outre à cheval à la gauche de cette chapelle ! Il fallait mettre pied à terre jusqu'à la jonction de la rue Pergère actuelle. Cette interdiction fut levée dès l'occupation française. Il faut aussi rappeler que les gens du hameau du Roussart se rendaient, sous l'ancien régime, aux offices dominicaux de la paroisse Saint-Etienne de Braine-l'Alleud. L'habitude se prolongea jusqu'au début du XXème siècle. Ils venaient à travers champs depuis Mont-Saint-Jean par la rue du Ménil sous Waterloo et par le sentier Bérine. Puis par le sentier du Ménil dont seul le tronçon pavé près de la chapelle reste encore praticable.

La ferme du Ménil (chemin du Roussart proche le chemin de l'Infante) était historiquement le centre de la Seigneurie et possédait plusieurs biens, notamment une grande terre au Roussart, un pré dans la Praye vers Sart-Moulin, et l'importante pièce de terre que coupe la ligne du chemin de fer 124 à la hauteur du Baty Gigot et dont la partie vers l'Estrée est bâtie depuis plus de vingt cinq ans. Cette pièce de terre se nommait "le champ du XVème bonnier". Le morcellement de cette seigneurie foncière s'effectua en deux périodes. Le 24 juillet 1805, le " fermier général des biens délaissés par feue Madame de Marsan : Jacques Ignace Vandenbroecke mis en location les terres du Roussart séparément des pièces situées sous Braine-l'Alleud.Le 4 août 1812, le fermier adjudicataire Adrien De Rue (originaire de Hoves près d'Enghien)abandonne la ferme pour résider au moulin de Mont-Saint-Jean suite à son veuvage. Son jardinier Jacques Jacques y reste comme gardien et occupant. En août 1814, le morcellement se poursuit et le cultivateur Jacques Jacques ne prend plus en location que 4 hectares et demi sur les 77 hectares 22 ares que comportait le bail initial (arpentage de 1742 confirmé en 1777). Toutes les terres furent adjugées en baux séparés à différents locataires. En 1819, il restait encore des bâtiments contre le chemin de l'Infante. Utilisés longtemps comme dépendances rurales, on fit abattre dans les années suivantes ces derniers vestiges du manoir médiéval (en très mauvais état). Le plan Craan, dessiné en 1816, pour situer le théâtre des opérations militaires du 18 juin 1815, témoigne encore de l'imposante bâtisse qui s'élevait à cet endroit.Dans la suite, la ferme fut louée avec le champ du XVème bonnier et d'autres petites pièces cultivables, et passa aux familles Hanssens (de 1848 à 1890), à Jules Dubois (natif de Waterloo) dit "Fichain" entre 1900 et la Saint-André 1917, date où s'installe la famille de Gustave Spect natif d'Ophain dit " el Djo". Enfin, à la Saint-André 1936, s'installe Florian Dujacquière (dit:Jean le fin) et sa famille,qui feront l'acquisition de la ferme et de certaines terres des héritiers du notaire Gillis. Les descendants : Joseph puis Jean-Pierre Dujacquière continuent le courageux métier de l'agriculture en nos périodes si contraignantes....

Une deuxième ferme en importance était la ferme Sottiaux (rue Pergère 55) actuellement transformée en maison contemporaine, qui remonte 1711, quant à sa fondation. Elle fut également louée jusqu'à la fin de son occupation à vocation agricole. Elle porta le surnom de "Courtes Bottes" au XIXème siècle, parce qu'elle fut longtemps occupée par la famille de Lambert Arcq originaire de Glabais, qui avait auparavant cultivé dans une ferme de cette localité qui portait ce nom. Les "Courtes Bottes" firent place en 1894 à d'autres locataires temporaires, puis ce furent les Sottiaux à partir de 1900 jusqu'à 1985, date du décès de Charles Sottiaux fils. En 1989, la ferme et ses alentours furent mis en vente.

La troisième place, en fonction de l'ancienneté, revient à la ferme du Houzart, située Rue Jean Volders, qui fut la propriété de deux familles successives, les Charlier (deuxième moitié du XVIIIème siècle) et les Jacqmin et parmi ceux-ci Pierre, Henri et Philomène du Houzart laissèrent le souvenir dans les familles du Ménil. La ferme avait un verger dont la particularité était qu'on y trouvait une variété ancienne de pommes, de forme quasi triangulaire, qui a aujourd'hui complètement disparu. La ferme fut vendue en 1915 à Omer Lécrivain (natif de Notre-Dame Louvignies) qui épousa Adèle Gilot native du Ménil. La ferme cessa son exploitation au milieu des années 1960.


En 1855, le maître maçon et ancien militaire sous l'Empire et combattant de 1830, Thomas Adriaens, né le 2 décembre 1791 à Braine-l'Alleud, restaure et agrandit la maison et les bâtiments annexes.Ce bâtiment était dénommé " au plat de patates " du nom d'un ancien estaminet qui servait de relais pour les ouvriers des alentours. Thomas Adriaens et son épouse Caroline Delval en deviennent les propriétaire et la maison restera dans la famille jusqu'en 2000 (pour les numéros 155 et 157) et encore actuellement pour le numéro 159. La ferme Adrians (l'orthographe du nom a varié pour une partie de la famille au cours du XIXème siècle) fut en activité des années 1860 à 1977. Pour les Adriaens ou Adrians, voir aussi Anciens Brainois.

2012 (19 janvier) : un fleuriste braqué. Voir l'article de Vers l'Avenir du vendredi 20 janvier 2012

2012 (9 octobre) : meurtre à Braine-l'Alleud : une sombre affaire sur fond de stupéfiants. Voir l'article de Vers l'Avenir du mercredi 10 octobre 2012

    1: A l'emplacement du bâtiment actuel,se trouvait autrefois une petite chapelle dédiée dès la seconde moitié du XVIIIème siècle à Sainte-Marie-Madeleine.   
       A son pied coulait un mince filet d'eau asséché dans la deuxième moitié du XIX ème siècle (suite aux travaux de captation des sources). 
       Il prenait la direction de la Vallée Bailly actuelle. Cette chapelle fut déplacée en 1914 lors des premiers tracés de la rue Vallée Bailly. 
       La chapelle fut mise dans la dépendance de la bâtisse formant le coin de la chaussée Reine Astrid, puis disparut courant du XXème siècle.
     : A la Ville de Diest (café), tenu par Apolline Copain née en 1919,qui auparavant avait été fondé par Thélesphore Marchal en 1938, date de sa construction. 
       Caractéristique de cette bâtisse imposante: lors de sa construction, ses fondations furent aussi profondes que sa hauteur qui culmine à plus de huit mètres.
     (1995/Fermeture en 2010) : Racines (Fleuriste)
     (Ouverture en 2010/fermé en 2012) : Le Tri Fleuri(Fleuriste)
     (Ouverture en 2012) : "Le Paradis du Kado"
     (Fermeture début 2016) : "Barenbroc"
     (Ouverture en 2016) : Pierre,papier,ciseaux (Papeterie, fournitures artistiques et scolaires,...). Voir sur facebook : https://www.facebook.com/PPCBLA/
   47(1991): Electro-Zschau (Electroménager). Les plus grandes marques aux meilleurs prix.
   55(1998): Zig-Zag (traiteur, snack)
   65(1961): Gaston Derycke (Entreprise de menuiserie)
   66(1963): Paul André (entreprise générale d'électricité)
   74(1995): Drugstore "La Fourche" (Alimentation générale). Surgelés,crèmerie,alcool,cigarettes,service copies/fax,...
   95 : Résidence "Le Ménil" (Directeur :François Gomez. Téléphone : 02 387 06 06)
  115(1984): Claude Deprez (Plomberie-Sanitaire-Zinc : réparations,entretien,... Traitement de l'eau).
  120 : Maison Jeanne (Grains-graines, plants de pommes de terre, betteraves toutes variétés,...)


Fichier:Rdm330430.jpg
Coin de la Patte de Poule. A gauche, vers la rue du Ménil, à droite, la Chaussée Reine Astrid. Aquarelle de F.Grislain en 1933. On aperçoit, à l'arrière-plan, le clocher de l'Institut de la Vallée Bailly.
Patte de Poule en 1948. Hameau de la Patte de Poule situé au carrefour de la Vallée Bailly, de la rue du Ménil et de la chaussée Reine Astrid. Selon Schepers dans son Almanach Brainois de 1891, le hameau de la Patte de Poule doit son nom à la disposition des chemins qui se rencontrent à cet endroit.
Patte de Poule en 1955. On abat les arbres pour l'élargissement de la rue du Ménil.
A droite, la Chaussée Reine Astrid. Collection : Pierre Chantraine.
Collection : Brania.
24 février 2009. A gauche, la rue Vallée Bailly. Au centre, le magasin de fleurs et la rue du Ménil. A droite, le snack-friterie Turkuaz. "Le coin à gauche, c'était avant la pharmacie Lenoir (qui a été député PSC dans les années d'après-guerre).". Photo : Jean-François Piraux.
24 février 2009.Ce n'est plus tout-à-fait la même chose... Photo : Jean-François Piraux.
29 décembre 2003. Frédéric Dassy: "Un ou une automobiliste a confondu, comme beaucoup d'autres, la rue du Ménil avec l'autoroute du Ménil ... Le poteau d'éclairage en a subi les effets, tout en protégeant la façade du fleuriste "Racines". Depuis 1995, ce poteau n'a été changé qu'une seule fois, mais pas moins de huit voitures l'ont embrassé !" Photo : Frédéric Dassy.
31 décembre 2009. Photo: Jean-François Piraux.
2006. Photo : "L'Echo du Hain" n°40 de juin 2006.
2 mars 2011. Photo : Jean-François Piraux.
1961. Collection : Josiane Pierart.
18 février 2013 à 16h11. Frédéric Dassy : "D'ici peu, des caves seront creusées. La charpente et le toit resteront le temps que le trou soit fait, ensuite, une maison sera montée." Alain Senterre: "Dans les sixties, c'était un atelier de menuiserie "Derycke et fils"" Photo : Frédéric Dassy.
En-tête de facture du 14 décembre 1963.
1991: résidence "Le Ménil". Collection : Josiane Pierart.
1990 :ouverture de la résidence "Le Ménil" au 95. Collection : Brania.
4 août 2010. Résidence "Le Ménil" Photo : Jean-François Piraux.
1952 : rue du Ménil, Rue de la Haute Borne et future rue des Pâquerettes créée en 1968.
1972. Philippe Buchelot : "La maison Arnould - VanElslander - Lurquin. Abattue en 1983, photo prise en 1972 depuis la Chapelle Notre-Dame des Fièvres (Ménil). Cette maison était désignée comme à exproprier dès 1909 par arrêté communal en vertu d'un plan d'alignement de la rue bien antérieur. En effet, en 1888, mon arrière-arrière grand-père Jean-Baptiste Adriaens (1831-1916) avait demandé à l'échevin Cloquet s'il pouvait reconstruire ses deux maisons incendiées en mai 88 (origine criminelle, escroquerie à l'assurance) en s'alignant sur la maison Emile Arnould (1849-1925) mais le propriétaire de la Ferme du Môle Edouard Cloquet lui avait signifié qu'il existait un plan d'allignement qui désignait labâtisse du 153 à l'expropriation future lors d'une inoccupation d'un propriétaire. Ce qui fut le cas au départ du couple Montoisy-Herrent qui occupa le 153 rue du ménil depuis le décès de Léon Lurquin (1978) . Fin 82, ils partirent, et la commune contacta Jacques Hollogne courant de l'hiver 83 pour procéder à la démolition. J'ai fait des photos de cette démolition qui nous occasionna des surprises en sous-sol...." Photo: Philippe Buchelot.
18 juillet 2017. A gauche, la Rue des Boutons d'Or. Photo : Jean-François Piraux.
Jacques Langlais: "Fin des années 70, avant la démolition des deux maisons qui formaient un goulot à cet endroit." A droite : Chapelle Notre-Dame des Fièvres (Ménil). Photo : Jacques Langlais.
Jacques Langlais ; "Fin des années 70, avant la démolition des deux maisons qui formaient un goulot à cet endroit." A droite : Chapelle Notre-Dame des Fièvres (Ménil). Photo : Jacques Langlais.
A droite : Chapelle Notre-Dame des Fièvres (Ménil).14 avril 2010. Photo : Piraux Jean-François.
1973.
18 juillet 2017. Photo : Jean-François Piraux.
1951. Philippe Buchelot : "Le terrain sur la gauche n'est autre que l'actuelle avenue Jacques Brel. Terrain bâti en 1989-92. La maison ouvrière subdivisée en deux sur cette photo, était, dans les années 1970, à gauche, la propriété de la famille Vouloir, et à droite, le fief des Springael-Genet et Springael-Gilot, et au dix-neuvième siècle, occupé par une branche de la famille Vanuffel-Colin (descendance Motté, à la Patte de Poule)." Collection : Philippe Buchelot.
Vers 1964.
31 août 2011. Photo: Jean-François Piraux.
12 juin 2011. Photo : Jean-François Piraux.
Collection : Olivier Mortier.
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