Place de la Gare

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Voir aussi : La gare, Rue des Croix du Feu, Avenue Léon Jourez,Rue Jules Hans, Pont Courbe

La Place de la Gare nommée à ses débuts en 1874, place de la Station, a été longtemps un vaste chantier de matériaux à ciel ouvert. Ainsi les employés du cadastre, chargés de vérifier les données d'alignement et d'abornement des nouvelles propriétés adjacentes, précisent dans un document daté de 1875 : "Les distances de ce croquis sont aussi exactes que possible. Les déblais et les remblais que l'on fait dans les terrains empêchent d'opérer convenablement."

Par la suite, il faut attendre 1881-82 pour voir se dessiner ce qui s'appelle alors " la rue du Chemin de fer " longeant l'axe de la voie ferrée. C'est l'origine de la Rue des Croix du Feu actuelle.

En 1902, un gigantesque affaissement de la place se produisit, au grand dam des habitants ameutés par le vacarme. Cet incident rappela aux anciens brainois d'alors qu'auparavant, on creusait les terrains sablonneux en vue d'extraire les fameuses pierres de marne, qui servaient aux constructions villageoises. Leurs galeries partaient, dans le cas qui nous occupe, depuis la bosse de la Rue de la Fosse au Sable en direction du nord-est vers la Chaussée Reine Astrid actuelle.

1907 (22 septembre) : fête de gymnastique donnée par la "Populaire" de Hal.

Début des années 1920 : la place était un bourbier en temps de pluie et les voyageurs devaient patauger dans des mares. Un échevin des travaux publics de l'époque fut baptisé "L'Amiral" dans une revue et une chanson "Les Spots d'Braine" parlait de "L'estation avec toutes ses berdouilles".

1948-1949: construction du pont courbe joignant l'avenue Léon Jourez à la chaussée Reine Astrid.

1953: les trams venant de Bruxelles empruntent le pont "courbe" au-dessus du chemin de fer et le terminus est installé avec celui de l'autorail de Nivelles (côté bâtiment de la gare SNCB).

Alain Senterre: "La toute première friterie installée dans les années 50 sur la place de la Gare était tenue par Gus (Auguste) Langlet, ancien boucher de l'Avenue Albert Ier. Cette friterie était mobile et était installée dans une camionnette fourgon Renault.Le même "Gus Langlet" a par après ouvert la friterie à côté du café-restaurant "Le Nord". Un de ses fils a aussi tenu des friteries (Parking du vicinal et Chaussée Reine Astrid)."

 1(1968): Métropole (Café,restaurant). Restaurant rénové,salle de réunions,banquets,pension,... Dégustez les bonnes bières Gévé.
  (1983): Le Métropole (Café, taverne). Salle de Billard et de réunion. Local du F.C.Brainous et du Supporter C.S.Brainois.
 2(début des années 1920) : Anatole Bourgeois "Natol" (Charcutier) réputé à l'époque pour ses pistolets au jambon.
  (1980/1986): Boucherie-Charcuterie Ardennaise (Viandes 1ère qualité,pistolets fourrés,...)
 3: café-restaurant-hôtel "Au Progrès" (Maison L.Geerts-Derue). Téléphone : 31.
  (1968/1986): Le Progrès (café)tenu en 1968 par Francis Daubie, détenteur du brevet de la commission nationale du débit de boissons. Dans un cadre digne de votre standing.
 4(1980): Pâtisserie de la Gare B.Dubois. Spécialités de tartes bourgeoises.
  (Déjà en 2004): Fu Xing (Restaurant chinois).
 3-4: Chen Xi (Restaurant chinois). Téléphone : 02/384.36.88
 5(1968): Café des Artisans. Un bon accueil,une ambiance d'amis vous attend. Anciennement Marie Parvais, maman de José Parvais et tante d'Oscar Parvais.(Source : André Parvais)
  : Café "Le Matinal". Voir sur You Tube
 6: Café Bruxellois.
  (1987) : Guy Modock. Petit déjeuner tous les matins de 5 à 8.30 heures. Ouvert jusqu'à 1 heure du matin. Spécialité de punchs, cocktails et toasts créoles préparés par le patron.
  : Café "L'Oasis"
 7(1968): Maison Verly, successeur G.Richelot (Grand choix de meubles).
  (1980): D.V. Meubles Alfred Arcq (Meubles en général).
  (1984): Meubles Arcq (3000m² d'exposition de meubles de tous styles). Ouvert le dimanche.
  : Dexia (Banque)
 8: marchand de tabac Elie Ribant, et le fils était représentant des tabacs "Gosset"
  (1979): Taxi Maurice. (Taxis Mercedes). Téléphone : 384.50.60
  (1986): Maurice (tabac,vins)
  : Optique Cartia.
 9: Pharmacie de la Gare - Max Duchène.
  (1972/1974): Luc Cartia (Pharmacie)
  : Poivre Noir (Restaurant). Voir site web : http://www.poivrenoir.be/
10: Établissements Brassart (VW)
  (1974): Galerie Godefroid (Chaussures). Le Spécialiste de la Chaussure en Self Service et Discount.
  (1980/1986): Librairie "Apostrophes"
  (1995): Cannelle (Lingerie féminine). Boléro,Barbara,Silhouette,Princesse Tam-Tam,Huit,Le Chat,Jil
  : Mike Sport (Vêtements,chaussures,...)
12(1968): Chatelle (Vente et dépannage TV-Radio-Electro-Ménager toutes marques)
  (1991): Chatelle (Cuisines). Travaux exécutés par le patron de A à Z.
  (ouvert le 18 février 2012) : Saïgon Bistro (Restaurant vietnamien). Voir site web.
13: Lloyds pharma (Pharmacie)
14: Cyberbraine (Matériel informatique,PC,logiciels,...)
15(1968): Pierre Tordeurs et Fils (Ebénisterie d'Art). Diplômés des Arts et Métiers. Spécialistes du meuble ancien massif et sur mesure.
  (depuis septembre 2002): Agenet Belgium Cleaning(Spécialisé dans le secteur de nettoyage.)  
30(1998): Bis-Kot (Bonbons,gadgets,...) dans un chalet.
   (?): La Rosée (fleuriste)

Croquis (Cadastre du Brabant) n°35 pour 1875. L'ancien cimetière borde le quart supérieur droit du croquis, un début de rue (actuelle Rue Jules Hans) partant jusqu'au mur du clôture du cimetière est dessiné, entre différents terrains achetés par Félicien Hancq (futur emplacement du Nord-Express d'aujourd'hui), les frères Jacqmin (emplacement du Métropole), Albin Dambremé (emplacement du vaste établissement chinois actuel, autrefois le café du Progrès et la pâtisserie Dubois) et Gustave Becq ainsi que Pierre Springal (entrepreneur en construction qui bâtira successivement toutes ces maisons dont l'aspect homogène date de la dernière décennie du XIXème siècle). Ce terrain était anciennement la propriété du Bureau de Bienfaisance qui l'a vendu en lots en avril 1874. Sources : cadastre du Brabant, minutes du notaire Hilaire Gouttier pour 1874.

Carte postée en 1903. Collection : Jean-Marc Wautier.

Carte postée en 1906. Collection : Jean-Marc Wautier.

Collection : Brania.

28 juin 1904 : jour de l'inauguration du Monument à l'Aigle blessé qui rassembla une foule énorme. Collection : Brania.

1913. Collection : Olivier Mortier.

Collection : Jean-Marc Wautier.

La gare vue depuis l'avenue du Parc (actuelle Avenue Léon Jourez). Collection : Jean-Marc Wautier.

22 septembre 1907 : souvenir de la fête de gymnastique donnée par la "Populaire" de Hal. Collection : Jean-Marc Wautier.

Partie de carte postale postée en 1922. Collection : Jean-Marc Wautier.

A droite, le magasin des meubles Schoukens.

Publicités parues en décembre 1935 au dos du supplément du Bulletin Paroissial de l'église Saint-Etienne.

Claire Delcambe :"A droite le magasin de meubles Scouckens et à côté le café de la marraine de mon papa ici avec ma maman en 1935 ou 1936." Collection : Claire Delcambe.

1985. Meubles Arcq, place de la Gare,7. Publicité parue dans "Le petit bugle" numéro 21 de mai 1985.

16 février 2010. Photo : Jean-François Piraux.

16 février 2010.Photo : Jean-François Piraux.

5 septembre 2010 (braderie) : en quad autour du rond-point. Photo : Jean-François Piraux.

A deux pas de la gare de Braine-l’Alleud, le site des activités de proximité du Village n°1 a été relooké. Véritable centre nerveux des activités repassage et aide au ménage, il deviendra, à terme, celui de tous leurs services de proximité : activités titres-services, entretien d'espaces verts et taxi social. Pour plus d'informations sur leurs services, consultez le site www.levillage1.be ou rendez-vous dans leur antenne de Braine-l'Alleud, place de la Gare, 15. Photo du groupe "Le Village n°1" sur facebook.

11 janvier 2005. Photo : Frédéric Dassy.

Carte postée en 1935. Collection : Brania.

Il y avait sur la place de la Gare deux hôtels fréquentés par les voyageurs de commerce qui venaient nombreux à Braine pour visiter les industries textiles de la ville: l'hôtel du Nord et l'hôtel Métropole. Les représentants dînaient à la table d'hôte.

Place de la Gare dans les années 40 (?). Collection : Jean-Marc Wautier.

Collection : Christian Bordin.

Collection : Véronique Denis-Simon.

Gustave-Jean Rose :"Mes parents en ribote (au Bruxellois) avec leur ami surnommé le baron." Collection : Gustave-Jean Rose.

Place de la Gare vers la fin des années 50 (?). A gauche, l'entrée du souterrain avec son escalier. Alain Senterre :"A droite, magasin de meubles Tordeurs. Le bandeau "Meubles Tordeurs" cache l'inscription sur la façade du précédent propriétaire "Meubles Schoukens" (Visible sur des photos plus anciennes). La maison suivante était, je crois, le café de la Passerelle."

Collection : Véronique Denis-Simon.

Luc Van Immerseel: "La photo se situe probablement entre 1970 et 1975, au moment où les quais de la SNCB venaient juste d'être rallongés (Voie 1 vers le Pont Courbe et le parking SNCB) et les autres voies (Voies 2 et 3, à l'époque et que l'on aperçoit sur le bord gauche de la photo) vers le Pont "St-Sébastien", dans leurs configurations actuelles (longueur). Ces travaux permettant d’accueillir des trains de voyageurs bien plus longs. De plus, le passage sous les voies, entre la Place de la Gare et les avenue Albert Ier et Chaussée Reine Astrid, avait été complètement refait lui-aussi (tunnel et murs, escaliers supprimés et remplacés par des rampes en pente douce de part et d'autre, etc.). Sur la photo, on peut d'ailleurs observer que les quais et leurs murs sont quasiment "flambant neufs"." Collection: Jean-Marc Wautier.

Fichier:Plg (13).jpg

1982 (?) : premier aménagement du rond-point.

Mai 2008

Collection : Olivier Mortier.

Décembre 2007. Photo: Arnaud Corbisier

Transport d'un arbre de 3000 kilos... On sabrait le champagne.

Carte postée en 1922. Collection : Jean-Marc Wautier.

Carte postée en 1920. Collection : Jean-Marc Wautier.

Collection : Jean-Marc Wautier.

Collection : Brania.

Carte postée en 1917. La place de la gare vers 1905 avec le tram à vapeur pour Bois-Seigneur-Isaac et Nivelles. A gauche, le Métropole. Collection : Jean-Marc Wautier.

Collection : Jean-Marc Wautier.

Carte postée en 1918. Collection : Jean-Marc Wautier.

Café-Restaurant-Hôtel "Au Progrès". Maison L.Geerts-Derue. Collection: Jean-Marc Wautier.

Collection : Véronique Denis.

Vers 1960. Photo devant le café "Le Progrès". Sur la photo : Albert Durys, Guy Meurisse, Joseph Anciaux, José Guévorts, Michel Gilbert, Jacques Philippe, Roger Beauclercq, Pierre Vancabeke, André Devlieger, Gérard Brassart, Casimir Gosselin, Raymond Brassinne,Claude Durys,... Collection : Claude Durys.

Vers 1950. Collection : Martine Verbeque.

Publicité parue dans "El Coq d'Aousse" de juillet 1933.

1972 ou 1973: à la terrasse du Métropole. Collection : Ronald Plasman.

1979 : des lutins en partance... Collection : Didier Mens.

La place de la gare en 2007 avec le Métropole à gauche.

2 mars 2011. Photo : Jean-François Piraux.

Carte postée en 1913. Collection: Jean-Marc Wautier.

Collection : Brania.

Collection : Jean-Marc Wautier.

Luc Van Immerseel:"A gauche de la vue, on aperçoit "ubles" (pour "meubles"). Juste à droite de cette enseigne, la façade blanche était celle du "Tabac-Taxi Maurice" (actuellement Optique Cartia). A droite de cette dernière la maison au balcon blanc était celle de la "Pharmacie de la Gare - Max Duchène" (mon grand-oncle) devenue ensuite vers 1972, la Pharmacie Luc Cartia (actuellement le restaurant Poivre Noir).Enfin (pour être complet), le bâtiment à la droite de l'actuel restaurant, fut longtemps occupé par les Établissements BRASSART (VW), qui ont émigré ensuite vers la rue des Alliés." Alain Senterre: "Avant "Taxi Maurice", le voisin de gauche de Max Duchène était le marchand de tabac Elie Ribant, et son fils était représentant des tabacs "Gosset" par après il est devenu grossiste en carrelages, sous le nom "Carimar, ou Carisel ???"" Collection : Jean-Marc Wautier.

Place de la Gare. Une ligne de tramways à voie unique reliait Braine à Nivelles en passant par Ophain et Bois-Seigneur Isaac où elle donnait correspondance à la ligne de Virginal. Vers 1933, les locos à vapeur furent remplacées par des motrices à moteur Diesel mais durant la guerre 40/44, les vaillantes petites locos à vapeur resservirent sur cette ligne et suscitèrent l'hilarité des soldats américains à la libération.